Le Réseau des femmes bibliothécaires, archivistes et documentalistes du Sénégal (REFEBAD) déclare adhérer aux ‘’orientations stratégiques’’ du gouvernement, concernant la valorisation des archives publiques et la promotion de la lecture.
Dans une déclaration parvenue à l’APS, le REFEBAD dit saluer ‘’avec une vive satisfaction les orientations stratégiques récemment adoptées en Conseil des ministres, concernant la valorisation des archives publiques et la relance de la lecture comme leviers de gouvernance et d’émancipation citoyenne’’.
Ses membres affirment aussi approuver ‘’sans réserve’’ la ‘’vision’’ du président de la République, qui souhaite, selon la déclaration des femmes bibliothécaires, documentalistes et archivistes, ‘’moderniser intégralement la chaîne archivistique nationale, depuis le traitement normé des documents jusqu’à la création d’une maison des archives dotée de technologies pérennes’’.
Le chef de l’État veut ‘’institutionnaliser le versement régulier des archives, conformément à la loi 2006-19, ce qui garantit la traçabilité et la transparence de l’action publique’’, ajoute le REFEBAD.
Ses membres disent adhérer aux ‘’orientations’’ du président de la République visant à ‘’rehausser le statut des professionnels du secteur par un renforcement sans précédent des moyens logistiques, humains et budgétaires’’.
Le REFEBAD estime que ‘’ces mesures’’ annoncées récemment en Conseil des ministres ‘’consacrent enfin la reconnaissance du rôle cardinal des archives comme socle d’une administration intègre et garantie du droit à la mémoire collective, conformément [au] plaidoyer mené depuis 2015 [par ses membres], lors de panels scientifiques nationaux’’.
Il se réjouit de l’annonce de la construction d’une bibliothèque nationale et estime que ce projet répond à ‘’trois enjeux majeurs : démocratiser l’accès au livre dans un contexte de fracture cognitive croissante, préserver le patrimoine écrit sénégalais et africain face aux risques de dilution numérique, fédérer les acteurs de la chaîne du livre autour d’un écosystème résilient et innovant’’.
Le REFEBAD tient à ‘’apporter son expertise technique, pour la mise en œuvre opérationnelle de ces réformes’’.
Il propose aussi la création d’un observatoire indépendant de la déontologie archivistique et la ‘’généralisation des formations certifiantes en intelligence documentaire, pour les cadres de l’État’’.
Ses membres déclarent réitérer leur ‘’pleine mobilisation aux côtés des plus hautes autorités, pour faire du Sénégal un modèle africain de gouvernance mémorielle et d’économie de la connaissance’’.
aps