Ces derniers temps, j’ai rencontré de nombreuses personnes au Sénégal qui ont été victimes d’arnaques via leurs comptes Orange Money, Wave ou Free Money. Ces arnaqueurs arrivent à dérober d’importantes sommes d’argent en utilisant des messages trompeurs.

Ils envoient des messages du genre : « Vous avez reçu un transfert de 50 000 F CFA de 77 667… sur votre compte Orange Money. Merci d’avoir utilisé Orange Money=QFNS. » Ces escroqueries via Internet, SMS et contrats à distance font des ravages depuis un moment et touchent tout le monde, des individus aux entreprises, en passant par les organisations et les associations.

Généralement, dans ces situations d’arnaques via SMS, appels téléphoniques ou sur Internet, les escrocs ont souvent piraté votre boîte e-mail ou la liste de contacts de votre téléphone. Cela leur permet de se faire passer pour quelqu’un que vous connaissez ou pour un agent d’un service de transfert d’argent.

Ces faux agents de la Sonatel ou de Wave ont une méthode bien réfléchie. Ils essaient de convaincre les gens de leur envoyer de l’argent pour régler des factures en retard ou d’autres services liés à ces opérateurs, en utilisant principalement Orange Money.

Ils prétendent que votre ligne fixe risque d’être coupée sous peu si vous ne payez pas rapidement vos factures en retard. Pour régler ce prétendu problème, ils proposent de régulariser ces arrivées en utilisant Orange Money, en donnant des numéros de téléphone où envoyer l’argent.

Il est également crucial de faire preuve de vigilance lorsque vous utilisez un téléphone chez un commerçant pour effectuer une transaction. Les commerçants devraient vérifier le solde avant de laisser un client entrer son numéro, pour éviter des situations comme celle de Mbaye Ndoye, qui s’est fait débiter frauduleusement 200 000 francs CFA de son compte Orange Money en raison d’une inattention.

Heureusement, l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) a pris des mesures pour contrer ces arnaques. Ils ont créé une commission nationale avec des représentants du gouvernement et des opérateurs de téléphonie mobile comme la SONATEL, Free Gsm et EXPRESSO Sénégal.

Cette commission a travaillé sur une campagne d’information visant à encourager l’identification des abonnés à la téléphonie mobile et a mis en place une solution technique pour vérifier en temps réel les données de la DAF (Direction des Assiettes et de la Fiscalité).

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