Les assises de la Justice, initialement prévues ce mardi 28 mai, au Centre International Abdou Diouf de Diamniadio ( Cicad), fait débat. Si du coté du pouvoir, l’on considère que cette convocation  » traduit une volonté du gouvernement de faire pleinement jouer au pouvoir judiciaire son rôle dans le concert des actions de la République », du coté de l’opposition on parle  » d’une perte de temps ».

Pour le porte-parole du Parti socialiste ( Ps), Abdoulaye Wilane, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, respectivement Président de la République et Premier ministre, « nont ni le sens des urgences ni l’ordre des priorités ».

A l’en croire, tout est dans le rapport 2018 dont « les conclusions étaient entrain d’être mises en oeuvre ».

M.Wilane est d’avis que ces assises sont « une arme de distraction massive pour detourner le peuple des vraies questions et des vraies urgences ».

Dans le rapport 2018 intitulé  » Comité de concertation sur la modernisation de la justice », le diagnostic a été fait.

« Le comité qui a réuni des représentants de l’Universitè, de Conseil supérieur de la magistrature, du Barreau, des officiers ministériels et de la société civile, a en charge de promouvoir toutes les réformes pertinentes, viables et exclusivement orientées vers pa consolidation de l’Etat de droit et de renforcement de la Justice », peut-on lire dans le document.

pressafrik

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