Il continue à apporter le succès même s’il travaille huit heures par jour à Alcampo après avoir perdu tout le soutien dont il disposait après que le karaté a cessé d’être un sport olympique.
Babacar Seck 190 centimètres, vient de remporter l’or aux Jeux mondiaux de Birmingham (Alabama, USA). Le karatéka, qui concourt en kumite dans la catégorie +84 kg, est également monté sur le podium cette année en Premier League : or à Matosinshos (Portugal), argent à Rabat (Maroc) et bronze à Fujirah (Émirats arabes unis). S’il remporte une médaille lors du prochain événement à Bakou (2-4 septembre), il pourrait être couronné champion du circuit mondial.
Ce que très peu de gens savent, c’est que derrière chaque médaille se cache un petit miracle, car le Sénégalais d’origine peut à peine s’entraîner. Depuis quatre mois, Aujourd’hui, l’une des références de l’équipe nationale de kumite, travaille comme agent de sécurité à l’Alcampo, de 17h30 à 1h30 du matin.
Depuis que le karaté a quitté le programme olympique après les Jeux de Tokyo, il ne bénéficie plus d’une bourse ADO ni d’aucun autre type de soutien de la part d’institutions ou de sponsors privés.  Il doit travailler pour gagner sa vie.
Il ne s’entraîne au karaté que deux fois par semaine. « Parfois une seule fois ou pas du tout », avoue-t-il. « Si mes adversaires savaient…. Pour les médailles que je gagne pour l’Espagne, je ne pense pas que je mérite d’être dans cette situation », déplore-t-il.
« Si je pouvais m’entraîner comme un athlète d’élite, comme je le faisais avant, je ne sais pas jusqu’où je pourrais aller ?
Babacar, qui a aujourd’hui 24 ans et est arrivé en Espagne à l’âge de 11 ans en 2000 en provenance du Sénégal avec sa famille à la recherche de nouvelles opportunités, a toujours su que le sport était sa passion. (Avec .marca.com)
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