En avril, une tonne de cocaïne avait été découverte à Kidira, à la frontière avec le Mali, et 95 kg sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Fin décembre, trois tonnes de cocaïne avaient été arraisonnées sur un navire au large des côtes sénégalaises.

L’exemple le plus marquant de cette coopération fructueuse entre l’informateur et les douanes est la saisie record de 1 137 kilos de cocaïne à Kidira en avril dernier.

Cette opération, réalisée grâce à des informations détaillées sur la cachette de la drogue, avait permis d’intercepter un camion frigorifique transportant une cargaison d’une valeur de près de 91 milliards de francs CFA.

La région de Tambacounda, en particulier, a été le théâtre de plusieurs saisies importantes, renforçant son image de plaque tournante de la drogue dure.

Ainsi, en mai, 264 kg de cocaïne avaient été découverts dans un faux réservoir de carburant à Koumpentoum. Ces opérations réussies étaient souvent le fruit de renseignements précis fournis par l’informateur.

Volonté des trafiquants de drogue de transformer le Sénégal en plateforme du crime organisé

Ces saisies impressionnantes avaient révélé l’étendue du trafic de drogue au Sénégal, devenu une plaque tournante pour le transit de cocaïne entre l’Amérique latine et l’Europe.

Le Directeur Général des douanes, Mbaye Ndiaye, avait alors dénoncé la volonté des trafiquants de drogue de transformer le Sénégal en plateforme du crime organisé.

Cependant, depuis quelques semaines, plus aucune saisie d’envergure n’a été rapportée, ce qui laisse supposer que l’arrêt des informations fournies par l’informateur, qui semble avoir recouvré la liberté, pourrait en être la cause.

Si l’arrêt sur les saisies de drogue peut donner l’impression d’un recul du trafic, il n’en est rien.

Les criminels n’ont pas cessé leurs activités, mais il semble que les douanes sénégalaises manquent désormais d’informations cruciales pour mener à bien leurs opérations. Cette situation met en lumière la fragilité du dispositif de lutte contre le trafic de drogue, largement dépendant de « repentis ».

Il ne fait aucun doute que l’arrêt des saisies record de drogue au Sénégal met en lumière l’impuissance de la douane et des services de police face aux trafiquants.

Les performances impressionnantes des douanes sénégalaises étaient largement dues aux informations fournies par un taulard, dont la collaboration a permis de frapper de grands coups contre les trafiquants.

L’arrêt de ces informations soulève des questions sur l’avenir de la lutte antidrogue dans le pays, où le trafic continue de prospérer en silence.

directnews

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Un commentaire

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    Any tips?

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