La phase 2 du Programme multinational de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS) va injecter plus de quatre milliards de francs CFA dans le département de Bakel (est), en vue d’augmenter la production agricole et renforcer la résilience des ménages, a appris l’APS de l’un de ses responsables.
“Globalement, le projet intervient dans 15 communes au niveau de trois régions : Matam, Fatick et Tambacounda”, a précisé son responsable suivi & évaluation, Arouna Doumbouya, lors du lancement du P2-P2RS à Bakel où quatre communes sont ciblées.
Le P2-P2RS est une initiative multinationale des pays membres du CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.
Il part du principe qu’une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite le développement de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole, le développement du commerce et l’intégration régionale.
“Pour cette phase, l’orientation du gouvernement est de concentrer les interventions, pour qu’il y ait plus d’impact sur les bénéficiaires”, a expliqué M. Doumbouya.
Il a rappelé que le coût global du projet est de 20,2 milliards de francs CFA pour l’ensemble des trois régions bénéficiaires pendant la durée d’exécution du programme qui est de cinq ans.
Au total, 65 mille ménages sont visés par le projet dans les 15 communes d’intervention.
“Il s’agira de soutiens directs pour les ménages […]”, “de travailler à l’amélioration des conditions de production, mais également de travailler sur l’environnement de la production à travers des actions de protection de l’environnement, de restauration des terres dégradées”, a-t-il-détaillé.
L’adjoint au gouverneur de Tambacounda, chargé des affaires administratives, Daouda Sène, a recommandé au comité de pilotage du projet de multiplier les visites de contrôle à mi-parcours.
L’objectif visé à travers cette stratégie est de “minimiser les obstacles et de trouver des solutions à temps au besoin pour la réussite totale du P2-P2RS”.
aps