Invité sur Bantamba TV ce vendredi, Balla Gaye 2 est revenu sur sa carrière et ses années de gloire dans l’arène. Le Fils de Double Less a également révélé que l’absence de son père a laissé un grand vide dans sa carrière.

Alors qu’il se dirige vers un combat déterminant face a Tapha Tine le 21 juillet, Balla Gaye 2 veut retrouver sa véritable niveau à travers cette revanche. Sur une pente descendante depuis quelques années, Balla Gaye 2 se remémore encore ses années de gloire.

Devenu roi des arènes à 25 ans après avoir battu la légende Yekini en 2012, le fils de Double Less regrette toutefois ne pas avoir été plus « sérieux » pour conserver plus longtemps sa couronne de roi des arènes, perdu deux ans plus tard devant Bombardier.

« Après un combat, j’ai découvert que les gris gris que je portais étaient des faux… »

« J’ai très tôt été roi des arènes et cela ne m’a pas beaucoup aidé puisque je n’étais pas très conscient à l’époque. J’étais jeune, je manquais d’expérience et je prenais les choses à la légère. J’ai également fait des choses qui m’ont rattrapé par la suite avec des conséquences désastreuses.

Je n’ai eu conscience de mes erreurs qu’après coup.

J’ai vécu de trahison de la part de gens qui m’étaient très proches. Aujourd’hui je sais que c’est Dieu qui m’accordait la victoire avec la bénédiction de mes parents mais ce n’était pas dû au mystique. Un jour j’ai découvert après un combat que les gris gris que je portais étaient des faux car ils ne contenaient rien (…)

Je ne regrette pas d’avoir connus ces gens parceque mon compagnonnage avec eux était sincère, en tout cas de ma part » a affirmé BG2 sur Bantamba TV.

« Mon plus grand regret est mon combat contre Bombardier… »

Ainsi, le Lion de Guédiawaye compte changer de fusil d’épaule. Il dit ne plus trop croire au mystique et veut maintenant miser sur l’aspect purement sportif.

« On a l’habitude de dire que ce qui terrasse le lutteur ne vient jamais dans l’arène.

Je ne dis pas qu’il faut délaisser le mystique car cela va de pair avec la lutte, mais je suis maintenant convaincu que pour gagner il faut bien s’entraîner et être sûr de soi. Personnellement je ne perdrais plus de temps sur le mystique jusqu’à subir des avertissements (…)

J’ai beaucoup d’amis et des gens qui prient pour moi mais mon père me manque énormément. À chacun de mes combats, il partait en Casamance pour m’aider à gagner. Il m’a toujours protégé ».

Balla Gaye de révéler son plus grand regret de sa carrière : « Mon deuxième combat contre Bombardier est mon plus grand regret. J’avais l’habitude de faire plaisir aux amateurs avec de beaux combats mais ce combat contre Bombardier ne m’a pas plu du tout ».

Wiwsport

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