A partir de mars et au plus tard juin 2023, les Bus rapid transit (Brt) seront au Sénégal. C’est le ministre des Transports terrestres qui l’a annoncé hier. Si Mansour Faye n’a pas fixé de date pour la mise en circulation du Brt, il a tenu à assurer que les délais seront respectés.
Le Sénégal, qui voit sa population doubler chaque 50 ans, a fait le choix d’investir dans le transport de masse. Si le Train express régional (Ter) a fini de convaincre un bon nombre de Dakarois, la mobilité urbaine pose toujours problème dans la capitale. Dans ce sens, le ministre des Transports terrestres et du désenclavement du territoire a annoncé que «les bus électriques ont été déjà commandés. Et il y a une vingtaine déjà achetée qui sera au Sénégal avant mars 2023, et avant juin 2023, les autres bus viendront. Ainsi, le Brt va démarrer comme prévu». Mansour Faye a précisé que toutes les infrastructures seront bouclées à temps d’ici décembre.
D’un coût global d’environ 300 milliards F Cfa, le Brt possèdera un parc riche de 144 bus articulés, qui transporteront jusqu’à 300 mille voyageurs par jour, avec un temps de parcours réduit de moitié entre la banlieue et le centre-ville de Dakar. La première ligne pilote de bus sur voies réservées s’étendra sur une longueur de 18,3 km pour un temps de parcours estimé à 45 minutes, soit une réduction de moitié pour un trajet qui dure habituellement 95 minutes, écrit le document. La ligne-pilote ira de la Gare routière de Petersen à Guédiawaye, ajoute le texte, soulignant que la proportion de population régionale pouvant accéder par ce biais au centre-ville en moins de 60 minutes augmentera de 12%, passant de 57% à 69%. D’ailleurs, les chantiers sont sortis de terre sur le long du tracé. Sa mise en circulation est attendue courant 2023.
Par ailleurs, le ministre des Transports terrestres et du désenclavement du territoire a assuré que les travaux d’extension du Ter seront prêts dans les délais comme annoncé lors de la pose de la première pierre.
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