Après le Comité d’organisation de la CAN 2023 (COCAN), la Confédération africaine de football (CAF) a réagi à la polémique sur les billets ce mercredi.

C’est assurément la polémique la plus importante de ce début de CAN 2023. Pour certains annoncés à guichets fermés, les matchs de la première journée de la phase de groupes peinent à remplir les stades d’Abidjan, de Bouaké, de Korhogo, de San-Pédro et de Yamoussoukro.

À l’occasion du match d’ouverture Côte d’Ivoire – Guinée-Bissau samedi, le Stade Alassane Ouattara d’Ébimpé n’a été rempli qu’à moitié (38 000 spectateurs contre une capacité de 60 000 places).

Le taux d’affluence de l’autre match du groupe, opposant le Nigeria à la Guinée équatoriale, a frisé le ridicule avec un pourcentage de seulement… 15 % (8 500 supporters). En parallèle, les fans pestent contre la rareté des billets, sur fond de spéculation sur le marché noir notamment.

La responsabilité endossée

Dans un communiqué publié ce mercredi, la CAF a apporté des premiers éléments de réponse et endossé la « responsabilité » de la billetterie. L’instance a expliqué le couac du match d’ouverture par « quelques problèmes d’impression » survenus « le premier jour de la CAN CAF, en raison d’achats groupés de billets physiques de dernière minute ».

La CAF a par ailleurs volé au secours du COCAN.

« Le système de billetterie a depuis été adapté pour traiter les demandes (…) et fonctionne actuellement de manière satisfaisante », a-t-elle rassuré, tout en invitant les supporters à se procurer les tickets directement dans les points de vente physiques, désormais au nombre de 52 (un de plus que le total précédemment indiqué par le COCAN).

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