Séréna Léna Gomis, coach de l’équipe féminine de football de l’Us des Parcelles Assainies (Uspa), est très satisfaite de voir huit (08) de ses joueuses faire partie des Lionnes qui viennent de s’offrir, 10 ans après, une participation historique à la Can, au Maroc, qui s’est arrêtée aux stades des quarts de finale. Avec au bout une qualification aux barrages du prochain Mondial. La technicienne, qui a réalisé le doublé coupe-championnat, est revenue sur le transfert à Marseille d’une de ses protégées, Mbayang Sow, une des révélations du tournoi.
Prestation des Lionnes à la Can
«Nous sommes très satisfaites. Nous félicitons l’Equipe du Sénégal pour la performance qu’elle vient de réussir en se qualifiant à la Can et aux barrages pour la Coupe du monde. Elles se sont arrêtées en quart de finale. Mais il y avait de la place pour passer. Contre la Zambie, nous avons joué notre meilleur match, nous avions les moyens de passer mais le sort en a décidé autrement avec cette série de tirs aux buts qui ne nous a pas souri.»
Huit joueuses de l’Uspa dans la Tanière
«En effet, l’Us des Parcelles Assainies dispose de huit (08) joueuses au sein de cette équipe. Nous ne pouvons que s’en réjouir. Même si elles ne sont pas toutes titulaires, certaines ont eu à bénéficier d’un temps de jeu assez intéressant. Cela ne peut que nous combler de bonheur. On travaille comme il se doit. Il faut dire que c’est le fruit d’un long travail au sein de l’équipe, avec le concours du staff technique et des dirigeants. Mais cela ne veut pas dire que les autres équipes ne travaillent pas. Loin de là. Toutes les autres équipes de notre championnat ont bien travaillé. C’est peut-être le facteur chance qui a souri à nos joueuses pour leur valoir d’être bien représentées au sein de la sélection nationale et de disputer une compétition majeure comme la Can. Il faut s’en féliciter. Toutes nos huit joueuses ont pu prendre part aux matchs de la Can.
Il s’agit des latérales, Marème Babou et Anta Dembélé. Mbayang Sow, l’arrière centrale, Amsatou Malado Diallo en attaque. Il y a aussi Eva Dacosta, l’excentrée, Pascaline Bassène, milieu offensif, Mame Diarra Diouf qui évolue dans l’axe central et qui avait pris la place de Mbayang Sow, blessée lors du premier match. Enfin il y a l’excentrée Haby Baldé, qui a débuté les deux premiers matchs avant d’être remplaçante lors du troisième. C’est aux joueuses de se valoir, de se motiver et de convaincre pour être sélectionnées en équipe nationale. C’est à elles joueuses à qui revient la charge de montrer ce dont elles sont capables pour gagner la confiance du sélectionneur.»
La signature de Mbayang Sow à Marseille
«Ça ne nous surprend pas pour Mbayang qui participe à une compétition d’une telle envergure où il y a la présence des recruteurs et qui est d’autant plus médiatisée. Du coup, tout le monde est sous les projecteurs. Et celles qui frappent aux yeux des recruteurs vont forcément voir un club professionnel les engager. Chaque joueuse tient donc l’occasion de se vendre. Chaque joueuse prie d’être professionnelle. Mbayang Sow a voulu réussir et elle en a les qualités. C’est ce qui explique sa bonne prestation durant la Can et qui a convaincu l’Olympique de Marseille à l’engager au sein de son effectif. Chaque joueuse rêve d’être une professionnelle. Etre professionnel ne se décrète pas. Il y a aussi le facteur chance qui entre en jeu. Il y a des joueuses plus talentueuses mais qui n’ont pas réussi à décrocher un contrat professionnel. Et c’est à Mbayang de saisir cette chance. Avant elle, il y a d’autres joueuses de notre équipe qui sont parties. Comme Safi et Méta Camara qui jouent à Bourges. Il y a les joueuses de l’équipe qui poursuivent leur carrière au Maroc, comme Mame Yacine, Mamy Ndiaye. Il y a Mariama Diédhiou qui est en Espagne.»
Barrages Coupe du monde
«On ira à ces barrages avec l’ambition de se qualifier à la prochaine Coupe du monde, bien sûr. Qui va à une compétition n’aura qu’une seule ambition c’est de la gagner. C’est un évènement majeur auquel toute équipe rêve de participer. Il faut donc y aller avec ambition et confiance, même si on sait que ce ne sera pas facile face à des équipes d’un autre niveau.»
L’Uspa en Ligue africaine des Champions
«Nous allons toujours miser sur le travail. Après avoir remporté le championnat, il n’y a que le travail qui vaille pour aborder une autre compétition qui est la Ligue des Champions. Il n’y a donc que le travail qui puisse nous aider à réaliser des performances.»
lequotidien
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