Malgré un fabuleux parcours jusque-là, les Lionnes ont été battues en finale de la la CAN par l’Angola (18-27), ce samedi à Kinshasa (RD Congo). Peu efficaces offensivement comme défensivement, les Sénégalaises ont couru après le score et n’ont pas trouvé la solution pour déjouer la défense lusophone.
Les Lionnes n’ont pas créé l’exploit. Après un parcours quasiment sans accroc (une seule défaite jusqu’en finale), les handballeuses sénégalaises rêvaient de remporter leur première couronne de championne d’Afrique.
Mais les partenaires de Doungou Camara se sont cassées les dents sur les Angolaises et se sont inclinées en finale de la CAN (18-27), ce samedi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. L’Angola s’offre un seizième titre continental, le cinquième de rang, et confirme donc son incroyable suprématie sur le Continent.
En manque d’efficacité défensive, les Lionnes coincent aussi en attaque
Alors que c’est une solidité défensive qui a fait leur force jusque-là et qui leur a notamment permis de se défaire de la Tunisie en demi-finale, les joueuses de Yacine Messaoudi ont été en grande difficulté dans ce registre et ont permis à l’Angola de prendre le dessus.
Et comme elles ont enchaîné sur le plan offensif les passes ratées et des tirs compliqués qui passent à côté ou qui finissent sur le poteau ou sur la gardienne adverse, l’Angola a profité de ce manque de réussite sénégalaise dans les deux surfaces pour mener 7 à 3 après 12 minutes de jeu.
Malgré un léger mieux après un quart d’heure de jeu, explicable avec la baisse de régime adverse et qui a permis aux Sénégalaises de recoller à trois longueurs (7-10), les Angolaises, à force de réduire l’influence de Doungou Camara et de Soukeina Sagna, ont repris le large et mené par 13 à 8 à la pause.
Et pour ne rien arranger, le Sénégal débute de la pire des manières possibles la seconde période. Survoltée, l’Angola enchaîne les buts et prend jusqu’à sept longueurs d’avance au retour des vestiaires. Et ça commençait sérieusement à se préciser.
Stop le récital angolais, les Lionnes ont montré un sursaut d’orgueil dans les 15 dernières minutes.
L’heure était plutôt d’éviter de prendre un score beaucoup plus large, avec une Justicia Toubissa qui parvient à s’illustrer à nouveau. Mais même ce changement de physionomie ne changeait rien à la nette maîtrise côté angolais.
La montagne reste impossible à grimper.
Mais surtout, les Lionnes paient leur manque d’efficacité dans les deux surfaces. Elles finissent donc la CAN avec la médaille d’argent, comme en 1974 et 2018, sans vraiment démériter.
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