Moussa Taye, conseiller politique et porte parole Khalifa Ababacar Sall, s’est exprimé sur les questions d’actualité notamment sur le cas Ousmane Sonko et l’affaire Ndiaga Diouf impliquant Barthélémy Dias. Invité de l’émission Grand jury sur Rfm, ce 17 décembre, M. Taye a donné les positions de Taxawu Senegal sur ces affaires.
D’abord sur l’affaire du leader du parti Pastef Les Patriotes dissous, M. Taye a rappelé que : « Taxawu Senegal a toujours dit, affirmé et réaffirmé que Ousmane Sonko était victime d’un complot politique. Aujourd’hui, nous estimons et nous pensons que Ousmane Sonko doit être réintégré sur les listes électorales pour aller faire son parrainage et déposer son dossier de candidature ».
Evoquant l’affaire Ndiaga Diouf dans laquelle l’actuel maire de Dakar, Barthélémy Dias, a été condamné à deux ans de prison dont 6 mois ferme en première instance et confirmée par la Cour d’appel et qui devrait être convoquée le 22 décembre devant la Cour suprême de Dakar, M. Taye a dénoncé « le timing judiciaire ».
« Ce qui est gênant c’est souvent le timing judiciaire.
A chaque fois qu’on prépare des élections, qu’on exhume ce dossier là et ça nous pose un problème », a pesté le directeur de cabinet du maire de Dakar.
Pour lui, « le maire a raison de dire est-ce que ce n’est pas un moyen de vouloir saboter le parrainage parlementaire de Kalifa Ababacar Sall ? « . Parce que, a-t-il souligné : « Si par extraordinaire, la Cour suprême confirmait la Cour d’appel, le maire pourrait perdre son mandat de député .
Et à ce niveau là, il a expliqué comment le pouvoir peut essayer de mettre le bâton dans les roues de Khalifa Sall » .
Lors de sa conférence de presse samedi, Barthélémy Dias a déclaré qu’il n’assistera pas à l’audience du 22 décembre. A ce sujet, Moussa Taye de souligner qu’: « la présence du maire n’est pas obligatoire. Il est libre de dire qu’il ne serait pas à la Cour suprême.
Mais ce n’est pas une manière de fuir ou de refuser de ne pas répondre à la justice ».
Avant d’informer que les avocats de Barth seront présents à l’audience. « Ils vont y aller, ils vont débattre et on va attendre maintenant le délibéré », a-t-il conclu.
pressafrik