La phase 1 du projet Casamance research-program on Vih-resistance and sexual health (Cares) a permis de renforcer le système sanitaire à travers l’équipement et la formation du personnel dans les domaines du Vih, de l’hépatite B et le cancer du col de l’utérus. Le Comité de pilotage international prépare le démarrage de la phase 2 du projet Cares.

Le projet de recherche sur la santé de la reproduction en Casamance couvre trois volets : le Vih, l’hépatite B et le cancer du col de l’utérus. La première phase a permis de mettre beaucoup d’équipements dans les structures de santé.

Pour le cancer du col de l’utérus, le projet a permis de mettre en place de l’équipement, mais aussi faire la formation du personnel pour que le dépistage de la pathologie se fasse durant toute l’année.

«Pendant cette phase, nous avons pu dépister plus de 6 mille femmes, et celles qui avaient des lésions précancéreuses, des suspicions, il y avait une confirmation, et un traitement était offert à ces femmes ici à Ziguinchor», a fait savoir Boubacar Diouf, responsable du bureau Enda santé à Ziguinchor.

Pour l’hépatite B, qui n’est pas encore bien connue, le travail a été axé sur la sensibilisation, mais aussi sur le dépistage de plus de 20 mille personnes, soit dans les banques de sang, soit dans les activités communautaires, et partout où il y avait des rassemblements.

«Les cas positifs ont bénéficié d’analyse biologique de charge virale, mais également de traitement», indique Babacar Diouf.

Egalement, le projet a permis aux personnes vivant avec le Vih de continuer le traitement.

Avec cette maladie, la difficulté était la mesure de la charge virale. «Le projet a mis en place un laboratoire qui permet d’accompagner la Région médicale en termes d’unité pour mesurer la charge virale au niveau de Ziguinchor», dit le responsable du bureau Enda à Ziguinchor.

La deuxième phase du projet Cares a pour objectif, entre autres, de consolider les acquis, mais aussi d’ouvrir l’innovation telle que l’intégration d’Ous­souye qui n’était pas dans le projet.

«A Oussouye, on va essayer de développer un projet d’hépatite B, de sensibilisation également, de traitement dans le District sanitaire d’Oussouye», annonce M. Diouf.

«La contribution d’Enda santé dans la lutte contre ces maladies, en l’occurrence le virus de l’hépatite B, le virus de papillome humain, mais aussi le Vih, c’est le renforcement du système de santé d’une manière globale», témoigne Youssouf Tine. Selon le Directeur régional de la Santé de Ziguinchor, le plus important dans ce projet, c’est son caractère inclusif.

En effet, le projet intervient à Ziguinchor, en Guinée-Bissau.

Lors des dernières enquêtes, Ziguinchor avait 1, 3% de personnes qui vivaient avec le Vih, alors que la moyenne nationale oscille entre 0, 5 et 0, 7%.

lequotidien

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