L’enclavement, le manque d’équipements pour le poste de santé, l’absence d’ambulance et d’électricité, la non prise en charge de la sage-femme, la revitalisation des vallées fossiles hantent le sommeil des populations de Mbéyène, une localité de la commune de Mboula (département de Linguère).

En effet, les habitants dudit village ont soulevé ces doléances lors de leurs journées culturelles communément appelées les 72 heures de Mbéyène qui ont vécu cette fin de semaine.

Selon le président du Mouvement pour le Progrès de Mbéyène (MPM) Abdou Nguirane, ce sont des journées de développement qui sont axées sur des volets comme l’environnement, l’éducation, la santé, le sport et la religion.

Le thème de cette année est : « Quelles stratégies pour le développement du Djoloff. » Ce thème retient un intérêt capital, dira le parrain, l’inspecteur des impôts et domaines, Idrissa Samb, nouvellement nommé directeur général du fonds de garantie automobile.

Ainsi le parrain de préciser que la jeunesse de Mbéyène est en train de relever le défi non sans inviter les autres jeunes du Djoloff à copier sur ceux de ( Mbéyène et Kamb ) qui sont en train de se donner corps et âme pour booster le développement dans leurs milieux. L’occasion sera saisie par le parrain pour remercier les initiateurs qui ont porté leur choix sur sa modeste personne.

Revenant sur les préoccupations des populations de Mbéyène, Abdou Nguirane et Serigne Diaw respectivement président et chargé des relations extérieures du Mouvement pour le Progrès de Mbéyène de souligner que ce sont ces même doléances qui ont été mises sur la table des régimes précédents en vain, mais aujourd’hui ils disent que l’espoir est permis vu l’engagement et la détermination des nouvelles autorités du pays…

dakaractu

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