Cent jours, cent rêves envolés,

Pour le duo Sonko et Diomaye, l’illusion dissipée.
La vérité frappe, dure et cruelle,
Adieu les promesses, bonjour les querelles.

Cent jours, les Sénégalais patientent,
Les promesses mirobolantes déchantent.
Un Premier ministre en campagne éternelle,
Il croyait régner, le voilà sentinelle.

Cent jours, cent ministres alignés,
À Dakar Arena, bientôt entassés.
De « right men » promis à la pelle,
Les ignares d’hier sont-ils plus fidèles?

Cent jours, le cirque est en marche,
Les conseils ministériels, une farce.
Les sièges manquent, l’arène déborde,
Les promesses s’envolent, les critiques mordent.

Cent jours, l’opposition en transe,
Sonko fanfaronnait sans défense.
« Pas besoin d’état de grâce! » disait-il,
Le diesel des solutions patine, fragile.

Cent jours, et les paysans attendent,
L’hivernage avance, les semences manquent.
Les cerveaux brillants, le projet brumeux,
L’Alpha et l’Omega, un leurre fameux.

Cent jours, l’homosexualité en suspens,
Mélenchon acclamé, le jour est sanglant.
Un conseiller propose une mosquée au Palais,
La République en dérive, la laïcité remise en cause, la foi bafouée.

Cent jours, et les chômeurs augmentent,
Les jeunes élèves, du centre chassés.
Les pirogues meurtrières, promesse envolée,
L’avenir sombre, la mer les attend dans un silence assourdissant.

Cent jours, la guerre contre la presse,
Les comptes fermés, les voix en détresse.
Les lanceurs d’alertes, nouveaux héros,
Les nouvelles se chuchotent, en échos flous.

Cent jours, la scène politique en ébullition,
Les menaces fusent, les injures pleuvent.
Le peuple a voté, les urnes parlent,
Monsieur le Premier Ministre, comprenez-le!

Cent jours, et les Sénégalais s’impatientent,
Les urgences sont là, prenez vos responsabilités.
La DPG attend, les réformes électorales aussi,
La réconciliation nationale, l’apaisement politique.

Cent jours, et le coût de la vie grimpe,
Les solutions concrètes, où sont-elles?
L’arrogance, une maladie étrange,
Se croire meilleur, un piège tenace.

Cent jours, la balance vacille,
Menaces, promesses, insolence, courtoisie.
Les affaires se jouent ainsi, mais pas le Pouvoir,
La République demande une culture, une liturgie, de la tenue et de la retenue.

Cent jours, Monsieur le Président Sonko,
Pardon, Monsieur le Premier Ministre,
Les bravades populistes ne suffisent pas,
Le peuple mérite plus que vos colères.

Cent jours, et le temps file,
Les Sénégalais attendent, le cœur fragile.
Cent jours, et l’ironie cingle,
Le pouvoir se mérite, le respect se gagne.

Et voici, le champion de la VAR,
Le Premier ministre, roi des reniements.
Promesses hier, démentis aujourd’hui,
Le jeu du pouvoir, un sport favori.

Cent jours, et les vidéos refont surface,
Les paroles d’hier, les actes en disgrâce.
Le Premier ministre, expert en volte-face,
Le roi de la révision, le maître des traces.

Cent jours, et chaque promesse revisitée,
À la VAR, son match quotidien.
Un spectacle ironique, à pleurer de rire,
Les reniements s’enchaînent, sans prévenir.

Cent jours, et les Sénégalais rient jaune,
Le spectacle des reniements, une comédie.
Le Premier ministre, star de la révision,
Roi des reniements, maître de la confusion.

Cent jours, et les Sénégalais attendent,
Le cirque VAR, divertissement cruel.
Le Premier ministre, roi des promesses brisées,
Champion des excuses, maître des dérobades.

Cent jours, et la patience s’épuise,
Le peuple mérite mieux que ces faux-semblants.
Cent jours, et l’ironie persiste,
Le pouvoir se mérite, le respect se gagne.

Cent jours, cent failles… et toujours la VAR,
Le Premier ministre, champion des reniements.
Les Sénégalais attendent des actes,
Pas des mots révisés à la lueur du lendemain.
Cent jours …cent failles 

Bachir Fofana

dakaractu

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version