Disparu en juin 1922, cent ans après, Seydi Hadj Malick Sy dit Maodo est toujours dans les cœurs des fidèles. Tivaouane, le Sénégal en général commémore cette date et célèbre l’œuvre intarissable d’un érudit appartenant à l’école de jurisprudence malikite, imam de la confrérie soufie Tidjane, une voie spirituelle musulmane qu’il contribua largement à diffuser au Sénégal et en Afrique noire.
Maodo a conquis et acquis son immense science islamique auprès de son oncle, Alpha Mayoro Wellé, qui s’est montré particulièrement intransigeant.
Né vers 1855, à Gaya, dans le Walo, région du fleuve Sénégal. Il a quitté ce bas monde un 27 juin 1922. Seydi Hadji Malick a vécu donc 67 ans durant lesquels il a posé des actes de haute portée qui transcendent les générations. Cent ans après son rappel à Dieu, son discours, sa démarche, et sa pensée sont demeurés inspirants. Le hasard n’existe pas. En atteste la célébration du centenaire de la disparition de l’érudit dans un contexte où, au Sénégal, on semble avoir perdu le nord. Pour être plus concret, les repères sociaux, culturels et spirituels qui ont fait, jusque-là, l’exception sénégalaise.
Ainsi, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Ibn Mansour, en donnant sa bénédiction pour l’organisation d’un tel événement qui, d’ailleurs, devrait se poursuivre jusqu’au prochain Gamou, a confirmé encore une fois sa posture de sage, de visionnaire, en somme, de guide. Il a offert aux générations actuelles, une occasion rêvée pour se ressourcer, s’abreuver à la source intarissable qui devrait leur permettre de changer de cap et mettre le Sénégal sur de bons rails, écrit le site chroniques.sn. Ce qui, selon le journal en ligne, justifie, sans aucun doute, le choix du thème : « El Hadji Malick Sy 100 ans après… lumière sur sa vie et son œuvre ».
laviesenegalaise
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