Les Sénégalais ont tous cru qu’avec l’arrivée du nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son premier ministre, Ousmane Sonko, ce serait la rupture dans tous les domaines. Les Jeunes qui avaient un espoir dans cette nouvelle administration, s’attendaient à un programme de plein emploi.
Mais malheureusement le nouveau gouvernement leur sert sur le plateau, des listes de jeunes sénégalais licenciés et des milliers de contrats suspendus. Les nouveaux ministres et DG installés envoient au chômage des centaines de pères et mères de famille…
Tout ça pour plaire à Sonko mais aussi pour faire le buzz…
Ousmane Sonko est arrivé pour opérer la rupture.
Les Populations s’attendaient à une rupture systémique dans tous les domaines. Dans l’administration, la justice, l’éducation, l’agriculture, l’autosuffisance et surtout dans l’emploi des jeunes.
Mais depuis son arrivée à la tête du gouvernement, le premier ministre tâtonne.
Les ministres et DG font tout pour plaire à Sonko. Ils veulent montrer aux populations que la rupture est en cours en accusant les anciens dignitaires d’avoir pillé les caisses. Et ils licencient des centaines de personnes pour montrer au peuple qu’ils « travaillent ».
C’est le cas du ministre de la communication, Alioune Sall qui voulait faire du buzz et faire plaisir à Sonko en accusant injustement toute la presse sénégalaise.
Devant toute la nation, le ministre de la communication a fait croire que la presse avait 40 milliards de dette fiscales et que le fonds d’appui était distribué à des entreprises autres que des organes de presse.
Un démenti lui a été servi par l’ancien ministre de la communication qui accuse son successeur de « stigmatiser la presse »
« En 2023, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10 337 595 510 fcfa en droits simples et 2 900 000 fcfa de pénalités.
Les dettes fiscales du secteur public sont ainsi réparties : La RTS (4 554 625 781 fcfa), l’Agence de presse Sénégalaise (256 747 664 fcfa), le Soleil (215 838 695 fcfa) sans compter la TDS (600 000 000 fcfa).
Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ? » selon l’ancien ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam.
Pourquoi alors l’actuel ministre de la communication a-t-il inventé une dette de 40 milliards de francs CFA ?
Et le ministre ne s’est pas arrêté là puisqu’il a dévoilé les aides à la presse octroyés à tous les organes de presse bien que cette information reste confidentielle. Le ministre voulait-il humilier la presse qui « dérange » son leader politique et chef du gouvernement, Ousmane Sonko ?
La sortie du ministre de la communication a eu un effet boomerang car les patrons de presse lui ont renvoyé la balle de son « mensonge » appuyés par l’ancien ministre de la communication.
Il y a aussi les cas des DG du port et de la Lonase.
Wally Diouf Bodian, DG du Port Autonome de Dakar et Toussaint Manga de la Lonase, ont à eux deux, licencié plus de 1200 contractuels pour se venger de l’ancienne administration prétextant que ces contrats étaient politiques.
Mais en virant plus de 1200 travailleurs, ils mettent en péril des familles sénégalaises. Ces deux DG veulent montrer qu’ils opèrent la rupture conformément aux promesses de campagne de Sonko.
Alors ils veulent être les premiers qui font le « Job » selon le PROJET.
Le Sénégal attendait le plein emploi après le départ de l’administration Macky.
Mais le taux de chômage a augmenté depuis le mois d’avril 2024. Les jeunes dont plusieurs sont morts pour le « PROJET » de Sonko, ont repris le chemin de l’émigration clandestine.
Le gouvernement de Sonko a raté la prise en charge des problèmes des jeunes en voulant s’élancer dans une vengeance contre les anciens dignitaires.
D’ailleurs Ousmane Sonko se vante des futures poursuites contre d’anciens ministres et directeurs généraux…
xibaaru