L’arrivée du président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir ne se passe pas de tout repos pour les sénégalais. Les ministres et directeurs généraux (DG) issus, pour la plupart, du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), prennent des décisions qui impactent la population.

Une véritable bombe sociale est sur le point d’exploser sur le nouveau régime. L’actuel locataire du Palais et son Premier ministre, Ousmane Sonko, doivent d’ores et déjà trouvé des solutions pour éviter d’avoir de grosses surprises dans les jours à venir.

FB IMG 1740886024296
Grande Rencontre Tripartite Syndicats-Gouvernement-Patronat

Le gouvernement sénégalais entame «un dialogue constructif et permanent» avec les syndicats et le patronat en vue d’instaurer «un pacte de stabilité sociale» qu’il espère nouer avant la Fête du travail le 1er mai.

Objectif : travailler sur le long terme afin de «mettre le pays sur les rails du développement». Une rencontre qui arrive à son heure. Depuis quelques jours, les syndicalistes n’ont cessé d’étaler toute leur colère. Ils ont plusieurs revendications. Dans le secteur de la santé, plusieurs grèves ont été déclenchées pour inviter le gouvernement à respecter ses accords passés.

Le gouvernement a obtenu une première victoire après cette rencontre.

Le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES), réuni vendredi pour évaluer la situation, a décidé d’observer une trêve en suspendant provisoirement son mot d’ordre de grève.

Mais le PM Ousmane Sonko et Cie sont loin d’être tirés d’affaires.

Des ministères et directions posent des actes qui risquent de nuire gravement à la bonne marche du PROJET. Depuis plus de dix (10) mois, on vire à bout de champs.

Une situation qui a mis certains travailleurs dans tous leurs états.

Des employés du MSAS menacent d’être licenciés

Dans une note parvenue à la rédaction, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) annonce la résiliation de 156 contrats de travail.

Des «irrégularités» ont été détectées lors d’un contrôle portant sur près de 5.000 employés. Selon le ministère, cette décision vise à «optimiser les ressources» et à garantir une gestion plus rigoureuse des effectifs.

Cet audit aurait permis d’identifier des anomalies dans la rémunération de certains agents, conduisant à des ajustements salariaux pour «harmoniser les grilles en vigueur».

Il a également mis en évidence des discordances entre les compétences des employés et les besoins réels des services, justifiant la non-reconduction de plusieurs contrats. Le ministère assure que les décisions prises respectent les principes de «justice sociale» et d’«équité de traitement» entre les agents.

Mais selon Ansoumana Dione, les allégations de licenciement sont «totalement fausses».

Il a précisé qu’en sa qualité de Conseiller à la Direction Générale de l’Action Sociale, il n’a reçu aucune notification de licenciement et n’a vu aucun agent concerné par cette mesure.

Ce ne serait pas la première fois que des travailleurs sont virés dans des ministères.

Depuis l’arrivée du Pastef des milliers de personnes ont perdu leurs emplois. Du Port Autonome de Dakar, en passant par le FONGIP, le ministère de l’Energie ou le Grand Théâtre, beaucoup de sénégalais sont devenus des sans emplois. Pour se justifier, les hommes du nouveau régime invoquent divers motifs allant des problèmes économiques à des restructurations internes.

Des motifs qui ne devraient pas pousser les nouvelles autorités à augmenter le nombre de chômeurs dans un Etat en reconstruction.

Les travailleurs des bases françaises sur
le point d’aller au chômage

Même hors des directions et ministères, on vire. Avec le départ des soldats français, 162 sénégalais vont se retrouver sans emploi si rien n’est fait.

Fort heureusement, les Éléments français au Sénégal (EFS) vont accompagner leurs employés sénégalais dans leur transition après le 1er juillet 2025, date à laquelle leur licenciement collectif sera effectif. Afin de faciliter leur réinsertion professionnelle, plusieurs initiatives sont mises en place, dont un Forum des métiers et des ateliers d’aide à la création d’entreprises.

Selon les premières estimations, le montant total des indemnités à verser aux employés licenciés s’élèverait à environ 1,5 million d’euros (982 millions de francs CFA).

Même dans le secteur des médias, ce sont plusieurs emplois qui sont menacés avec les décisions prises par Alioune Sall et ses services. Cette situation ne sera pas sans conséquence dans la bonne marche du pays.

Ces licenciés jouent un rôle fondamental dans l’économie du pays.

Et si le duo Diomaye-Sonko ne trouvent pas des solutions idoines, il risque de faire face à un plus grand problème. Personne ne peut contrôler une population en colère. Macky Sall en a fait l’expérience.

xibaaru

Part.
Laisser Une Réponse

We want to send you notifications for the newest news and updates.

Exit mobile version