La Fédération nationale des boutiques pour la modernisation (Fnbm) interpelle l’Etat, via un communiqué, au sujet d’une «hausse préoccupante des prix du sucre et de l’huile sur le marché».Par Dialigué FAYE –
Les prix du sucre et de l’huile ont repris l’ascenseur. Les coûts de ces produits de grande consommation ont connu une flambée préoccupante, selon la Fédération nationale des boutiques pour la modernisation (Fnbm), qui a publié un communiqué hier, pour interpeller l’Etat.
«Nous constatons que lorsque les prix des produits de base, comme le sucre ou l’huile, diminuent, l’Etat intervient rapidement pour informer le Peuple de cette baisse, ce qui est une bonne initiative.
Cependant, il est tout aussi essentiel que l’Etat communique et prenne des mesures lorsque ces prix augmentent de manière significative», notent El hadji Boubacar Ba et ses collègues.
Actuellement, relèvent-ils, «le sac de sucre est vendu à 29 500 francs Cfa, avec un risque d’atteindre 31 000 francs Cfa, si des actions ne sont pas prises rapidement. De même, l’huile (bidon de 20 litres) est actuellement vendue entre 21 500 et 22 000 francs Cfa, ce qui rend difficile le respect des prix homologués.
Ces hausses impactent directement le pouvoir d’achat des consommateurs et la viabilité des commerçants».
La Fnbm demande ainsi au ministre du Commerce d’organiser une concertation avec les différents acteurs économiques, afin de trouver des solutions à cette situation.
Et d’insister «sur la transparence dans la communication des mesures prises afin de maintenir la confiance entre l’Etat, les commerçants et les consommateurs».
Pour rappel, le gouvernement avait annoncé en juin 2024, une baisse des prix des produits de grande consommation. Pour le sucre cristallisé, par exemple, le prix du kilogramme a été homologué à 600 francs Cfa, contre 650 francs Cfa, soit une baisse de 50 francs Cfa. Concernant l’huile de palme raffinée, la plus consommée, le prix avait connu une baisse de 100 francs Cfa.
S’agissant du riz brisé non parfumé, le prix ne devait pas dépasser 410 francs Cfa, soit une baisse de 40 francs Cfa par rapport au prix pratiqué.
Le prix de la baguette de 190 grammes avait baissé de 15 francs Cfa, pour être stabilisé à 160 francs Cfa, contre 175 francs Cfa. L’Etat avait suspendu les droits de douane sur le blé et la Tva sur la farine de blé.
Même le ciment était concerné par ces mesures des nouvelles autorités : grâce à la suppression de la parafiscalité, le prix de la tonne de ciment devait baisser de 2000 francs Cfa.
L’Etat avait à l’époque dit avoir fait un effort de l’ordre de 53, 4 milliards de francs Cfa.
Malgré tout, les ménages continuent de faire face à une flambée continue des prix des denrées de première nécessité.
lequotidien
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