Invité ce dimanche à l’émission Grand Jury sur la Rfm, Alioune Tine n’a pas été tendre dans ses propos concernant les nouvelles autorités. Il est allé jusqu’à affirmer qu’« il y a confusion de rôles au sommet de l’Etat » et que c’est « Ousmane Sonko qui gouverne ».

Une sortie qui n’est pas du goût de Ibrahima Sall membre du Pastef. A l’en croire, Alioune Tine cherche à attiser une tension entre le Président Diomaye et son Premier ministre Sonko.

« En tant que leader d’opinion, votre rôle devrait être de renforcer cette unité, non de l’affaiblir par des sorties qui sèment le doute et la division, en demandant à respecter les institutions et les procédures, et à travailler ensemble pour le bien du Sénégal. Le palais de la République n’est pas un marché où l’on règle des différends ou expose des ressentiments.

Il est le siège de l’exécutif où les décisions doivent suivre une rigueur procédurale stricte.

Vos commentaires semblent vouloir attiser une tension entre le Président et son Premier ministre. Ce qui, si tel est votre intention, est non seulement déplacé mais aussi dangereux pour la stabilité de nos institutions » a lancé Ibrahima Sall.

Indexant Alioune Tine : « Un homme de votre rang devrait plutôt prier pour la réussite de ce duo, qui a été choisi par le peuple pour gouverner ce pays dans l’intérêt général ».

Ibrahima de souligner que les propos du membre de la société civile « pourraient être perçus comme une tentative de jouer sur l’orgueil du Président pour créer une discorde inutile ».

Rappelant que dans un système républicain tel que le nôtre, le Premier ministre agit sous l’autorité du Président de la République, en l’occurrence Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier, élu par le peuple sénégalais, a toute la légitimité et l’autorité pour déléguer certaines responsabilités à son chef de gouvernement.

« Insinuer que le Premier ministre outrepasse ses fonctions relève plus de la spéculation que d’une observation objective.

Ce dont notre pays a besoin en ce moment, c’est de cohésion et de solidarité au sommet de l’État, non de faux pressentiments ou d’accusations infondées », s’est indigné le membre de Pastef.

pressafrik

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