Il est temps de sortir du déni de la réalité. Les changements climatiques ne sont ni une fiction, ni une projection. Les faits sont là. Après le Portugal, l’Espagne, les températures ont pris les effets de sommet en en France. Toutes les projections prévoient que les records de 2003 avec une moyenne de 29, 4° C pourraient être battus en début de semaine prochaine. Dans l’Est de l’Hexagone, la barre de 40° C pourrait être franchie dès lundi, dans les villes telles que Bordeaux, 41, 2 ° seront enregistrés selon l’édition du journal Libération du mercredi 13 juillet qui consacre un dossier sur cette problématique. « La France pourrait vivre l’une de ses journées les plus chaudes de son histoire lundi prochain », a averti le prévisionniste, François Gourand cité par « Libération ».
Le cas de l’Europe n’est pas en réalité un cas isolé. En Asie, le thermomètre avait atteint 51° C à l’ombre à Jacobabad au sud du Pakistan et 49° C à New Delhi en Inde. Dans ce pays, plusieurs stations avaient affiché 50° C, le 18 mai 2022. Le 13 janvier dernier, à la surprise générale, la température s’élevait à 51° C en Australie précisément dans sa petite ville d’Onslone. L’Afrique n’est pas épargnée. En Éthiopie, sur le site de Dalot, la température oscille entre 45 et 60° C.
Ces températures historiques confirment les prédictions jusqu’ici considérées à tort comme alarmistes par les climato-sceptiques. Quoi qu’il en soit, cette tendance lourde donne raison au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Les derniers rapports publiés par ces scientifiques de renom se basant sur les outils les plus affinés en modélisation avaient mis en évidence un chambardement des paramètres climatiques. Si l’on se fie à ces scientifiques, depuis 1950, les canicules, les sécheresses, ou les pluies diluviennes sont à la fois plus fréquentes et plus intenses. En somme, l’humanité est bien dans la saison des bouleversements. La lutte contre le réchauffement global est une urgence.
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