Le ministre de l’Hydraulique Cheikh Tidiane Dièye a annoncé l’audit des contrats d’affermage entre la SEN’EAU et l’Etat du Sénégal.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a effectué sa première visite aux chantiers de l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles.
Le ministre Cheikh Tidiane Dièye s’est aussi rendu à l’usine du Point B (Cité des Eaux/Castors) et aux sièges de la Sones et de la SEN ‘EAU qui est dans le viseur du président Diomaye qui a demandé l’audit du contrat d’affermage.
A la fin de cette visite, le nouveau ministre de l’Hydraulique annonce l’audit des contrats signés par l’Etat du Sénégal sous le régime de Macky Sall, surtout celui signé le mercredi 27 mars 2024, à moins d’une semaine de la fin de son mandat.
Un contrat signé avec la Société saoudienne Aquapower.
Laquelle usine sera installée sur la Grande Côte, dans le pôle urbain du Lac Rose, à une quarantaine de kilomètres au Nord-Est de Dakar.
« Lorsque nous avons dit évaluation, lorsque nous avons dit audit, il s’agit de regarder toutes les options techniques, mais également le contenu juridique de ces contrats. Le Président sortant a signé le contrat que nous avons trouvé sur notre table.
Nos services ont d’ailleurs commencé à le regarder », a précisé le ministre repris par Les Echos.
Le coût de réalisation de cette infrastructure hydraulique est de 459 milliards F Cfa (700 millions d’euros).
Un contrat qui avait la suscité l’ire de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko qui était le chef de l’opposition. «Les audits seront lancés dans les délais les plus courts, pour regarder à la fois le contrat d’affermage entre Sones et Sen’Eau», informe le docteur Dièye.
Par ailleurs, Dr Dièye a fait savoir que le nouveau régime va diagnostiquer en profondeur les sources d’approvisionnement en eau, à l’image du Lac de Guiers, des usines de Ouakam.
« Nous allons explorer encore d’autres pistes innovantes pour pouvoir faire en sorte que, d’ici les années à venir, dans le moyen et le long terme, l’eau soit vraiment disponible en quantité et en qualité.
Une option a été privilégiée par le gouvernement sortant, nous allons le regarder.
Si nous constatons que ce n’est pas la meilleure option pour le Sénégal et pour nos ambitions, nous ne nous gênerons pas à le remettre en question. Mais tout ça va découler des audits et des évaluations que nous allons faire en toute objectivité avec les experts », fait savoir le ministre.
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