Le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) raffle tout ! Le parti de Ousmane Sonko a réussi un exploit politique obtenant 130 sièges à l’Assemblée nationale sur 165.
L’actuel premier ministre est aussi vu comme celui qui a fait de son numéro 2 le cinquième président de la République. Le patriote en chef nage sans obstacle.
La nouvelle opposition a adopté une stratégie qui est loin d’être la meilleure face à un homme comme Sonko.
La nouvelle opposition a sous-estimé Ousmane Sonko. Après huit (8) mois d’incertitude, beaucoup d’opposants pensaient pouvoir imposer une cohabitation au leader de Pastef.
Ils misaient sur la colère des sénégalais.
Malheureusement, ces derniers ont décidé de renouveler leur confiance au régime en place. Ainsi, la population a décidé de donner une majorité confortable au premier ministre et au Président Bassirou Diomaye Faye. Une majorité qui va leur permettre de pouvoir voter toutes les lois qu’ils veulent.
L’opposition n’a pas été très intelligente face à Ousmane Sonko.
Malgré tout ce que ses adversaires lui reprochent, le patriote en chef reste le bien aimé des jeunes. Les opposants ont voulu mettre en mal le «chouchou» de la jeunesse avec les sénégalais. Mais cela n’a pas fonctionné.
Ils ont beau dire ce qu’ils veulent de Sonko, cela n’a pas empêché aux électeurs de voter pour lui. Ils lui ont fait gagner deux (2) fois. Ils lui ont fait battre le candidat de Macky Sall à la présidentielle. Avant de donner au régime en place une majorité «absolue et écrasante», comme disait Sonko.
Face au tout-puissant Ousmane Sonko, l’opposition utilise les vieilles méthodes de Pastef.
Des leaders ont décidé de rendre coups par coups. Une opposition radicale qui coûte cher à ceux qui ne sont pas de Pastef. Depuis l’arrivée du nouveau régime, des chroniqueurs, un imam, des leaders politiques et un journaliste ont été interpellés pour des opinions qu’ils ont données.
Si certains n’ont pas franchi la ligne rouge, d’autres se sont perdus dans leur haine contre le nouveau patron de la primature.
Le régime mise sur la nouvelle casquette de Sonko pour «museler» ses adversaires, comme le dit l’opposition.
Face à la situation actuelle, l’opposition devra changer sa manière de faire. Pour éviter d’être les nouveaux «détenus politiques», ils devront suivre la voie indiquée par Madiambal Diagne. « Pour ma part, je lui ai suggéré l’attitude que je décide d’adopter. Les électeurs sénégalais ayant décidé, le 17 novembre 2024, de voter massivement pour la liste de Pastef et confier les pleins pouvoirs à Ousmane Sonko, je me donne un temps d’observation au moins le temps d’un semestre tout en silence, pour savoir où tout cela va nous mener», a suggéré le journaliste et homme politique.
Aux députés de l’opposition, Madiambal Diagne leur demandera d’«adopter la même attitude de silence».
Selon lui, «chercher à faire barrage à leurs velléités sera chercher à arrêter la mer avec ses bras. Quoi que vous disiez, ils feront ce qu’ils voudront. Votez leurs textes ou, à tout le moins, abstenez-vous lors du vote et dans les débats. Toute autre attitude équivaudra à une certaine légitimation de leur pouvoir autocratique», a-t-il expliqué. Et il n’a pas tort.
Dans l’état actuel des choses, toute critique est nulle contre cet amour qu’une majorité des sénégalais vouent à Sonko.
Se taire et observer n’est pas un aveu d’échec. L’opposition doit tirer toutes les conséquences de la situation actuelle. Et laisser les sénégalais assumer pleinement leur choix. Ils ont placé leur confiance au régime actuel. C’est cela leur choix. Un choix que personne ne pourra changer
xibaaru