Le procès du meurtrier d’Abdoulaye Diéne dit Camou, un Lougatois de 35 ans, s’ouvre ce mardi devant la Cour d’assises de Paris.
« Le 14 août 2021, Abdoulaye Diéne, un Sénégalais de 35 ans discutait tranquillement avec son ami Ali Hamad dans le 18ème arrondissement de Paris, plus précisément entre la porte de La Chapelle de Porte d’Aubervilliers.
Vers 17h 55, un homme, avec un homme, avec un chien de race pitbull, est venu échanger quelques mots avec eux. Puis, il est reparti dans son véhicule pour s’emparer d’une hache.
Le temps qu’Abdoulaye Diène comprend ce qui se passait, l’individu lui assénait deux coup de hanche en pleine tête. Il blessera aussi, à la main, Ali Hamid », renseigne le journal Libération.
Abdoulaye Diéne a finalement rendu l’âme suite à ses blessures le 30 août 2021. Il repose depuis lors à Louga sa ville d’origine, après le rapatriement de son corps.
Ce 17 octobre 2023, la Cour d’assises de Paris va juger le meurtrier présumé d’Abdoulaye Diéne. La famille de ce dernier a commis Me Patrick Kabou originaire, comme la victime, du Ndiambour. «Nous défendons le droit à la vie d’un jeune sénégalais assassiné lâchement à Paris », a écrit l’avocat sur sa page Facebook.
En effet, l’enquête ouverte par la police a permis de mettre la main sur Aubin Makiadi, Congolais âgé de 43 ans. Le mis en cause, inculpé pour assassinat et violences avec arme, a été formellement mis en cause par l’enquête de police mais aussi par des témoins. L’un deux l’a reconnu parmi 9 personnes lors de l’enquête policière, explique la source.
Il ressort du dossier qu’Aubin Makiadi, sans preuve aucune, accusait Abdoulaye Diéne d’avoir volé son téléphone qui aurait posé à un moment sur le capot de son véhicule. Ce qui n’était pas le cas, puisque les témoins ont affirmé au policier avoir vu le voleur.
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