A quatre mois de l’élection présidentielle, le Sénégal semble être dans une situation critique, relativement à la gestion de certains secteurs de la vie économique et sociale. S’agissant du coût de la vie, il devient de plus en plus cher et les ménages sénégalais ne supportent plus la situation; presque tous les prix des produits ont connu une flambée exponentielle.

Les besoins primaires ou physiologiques, pour reprendre Abraham Maslow, sont de loin d’être satisfaits. Cette situation affecte négativement l’épanouissement et le bien-être des populations. Dans le domaine de la santé, l’accès aux soins est encore problématique pour l’essentiel de la population ; certaines structures de santé sont sous-équipées et peinent à fournir des services de qualité aux patients.

Ailleurs, les populations faute de moyens, s’orientent vers d’autres mécanismes traditionnels, avec tous les risques imaginables pour leur santé. Le déficit de sages –femmes dans certaines zones, surtout rurales, exposent les femmes en état de grossesse.

L’éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Au rythme actuel, cette fonction est anéantie par le contexte politique. Le gouvernement avait annoncé dix-huit(18) mesures pour une rentrée scolaire réussie.

Aujourd’hui encore, le déficit d’enseignants est dénoncé partout, surtout dans les régions périphériques et certaines villes comme Thiès, où on trouve dans la commune, des écoles avec des enseignants suppléants, au moment où d’autres demandent ces enseignants. Nous nous trouvons dans la situation : « Enseignants sans classe, classes sans enseignants »

A l’enseignement supérieur, le gouvernement parle de fermeture jusqu’après les élections ; ceci est inadmissible et signifie que l’école n’est pas une priorité pour le pouvoir actuel. Déjà, à l’université, il y’a un chevauchement des années académiques qui perdure et pour un cycle de 2 ans, l’étudiant sénégalais fait presque le double pour obtenir le diplôme.

La peur de voir les étudiants regagner le campus social, ne se justifie pas ;il appartient à l’Etat de prendre les dispositions idoines pour assurer la sécurité et permettre le bon déroulement des enseignements-apprentissages, à moins qu’on soit en face d’un Etat qui a montré ses limites et qui voudrait rendre sa démission.

L’émigration

Le chemin du Nicaragua vers un avenir incertain. Depuis quelques mois, ce phénomène du Nicaragua commence à vider le Sénégal de ses jeunes, désespérés par la cherté du coût de la vie et l’iniquité croissante notée dans le traitement des citoyens sur le plan socio-politique. Cette saignée de jeunes vers un avenir incertain, mérite une attention particulière. Chers jeunes, comme source de motivation, rappelons nous du célèbre adage : « dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirais quel pays tu auras ».

Le changement du Sénégal se fera à travers notre engagement, notre détermination et notre envie de faire face à tous les obstacles qui vont se dresser sur notre chemin. « Je vous invite â rester au Sénégal, pour qu’ensemble, nous nous engageons à nous libérer de ces chaînes qui minent l’espoir de notre pays. »

A ce jour, des milliers de jeunes Sénégalais ont rallié le Nicaragua à la quête du mieux-étre. Une situation que nous déplorons, parce que nous sommes convaincus que le Nicaragua est un grand mirage, qui risque de faire sombrer dans les années à venir, des milliers de jeunes et leurs familles qui nourrissent beaucoup d’espoir à les voir réussir à travers cette aventure.

Aller aux USA n’est pas synonyme forcement de réussite

Des émigrés aux USA sont revenus au Sénégal, après des dizaines d’années dans une situation difficile. Au même moment certains Sénégalais sont restés au Sénégal et sont parvenus à être des exemples de réussite. Aujourd’hui, cette saignée de jeunes semble arranger le pouvoir, qui se sent menacé par le vote de ces jeunes en février 2024.

Toutefois, il est important de souligner que cela ne doit pas étre la cause du mutisme de ces autorités. Que chacun s’emploie à jouer pleinement sa mission. Si changement, il doit y avoir, Nicaragua, prison, blocage ou parrainage, ne l’empêchera pas.

leral

Part.
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