De nouvelles cryptomonnaies émergent quotidiennement sur le continent africain. Ce qui offre de nouvelles alternatives aussi bien pour les populations que pour les institutions. Cet essor doit être accompagné par une formation et une législation forte.

L’Afrique est en plein essor en termes d’adoption des cryptomonnaies. La grande population du continent, majoritairement non bancarisée, et le manque d’institutions financières contribuent à l’attrait et à l’expansion des cryptomonnaies. Une aubaine pour les Africains selon Mouhammed Dieng, président de l’association de Senblock, une association pour la promotion des cryptos au Sénégal.

« L’Afrique pourrait en profiter à plusieurs niveaux. Déjà il faut comprendre que quand on parle de cryptomonnaies, il y a deux bases fondamentales qu’il faut prendre en compte : la technologie et l’économie. La technologie blockchain pourrait résoudre le problème de corruption, parce qu’à la base, elle permet de réduire le nombre d’intermédiaires dans tout type de transaction. Si l’on en vient à l’aspect économique, il est évident que le Bitcoin pourrait nous faire avancer dans notre autonomie monétaire. Il est décentralisé, infalsifiable et autonome », explique le sieur Dieng.

Les cryptoactifs offrent une myriade de nouvelles possibilités : ils permettent des paiements faciles et rapides et ouvrent la voie à des services financiers novateurs, y compris dans des régions du monde jusqu’ici non bancarisées. « On a vu récemment la RCA qui l’a adopté comme monnaie légale et récemment ils ont levé de l’argent crypto pour entamer des projets dans leur pays. Ceci est un exemple d’applications possibles de la technologie blockchain », avance Mouhammed Dieng.

En parallèle, il y’a de la defi de la revalorisation de la culture africaine. La blockchain est un excellent outil pour raconter notre histoire et permettre à nos artistes locaux de pouvoir vivre de leur talents. Les NFTs sont des applications innovantes de la blockchain dans le secteur des industries creatives et culturelles. Il est maintenant possible pour les artistes africains d’atteindre de nouveaux mzrches grâce a la digitalisation offerte par les NFTs. Les œuvres numériques deviennent infalsifiables, authentifiable, et transférable entre un vendeur et un acheteur. Grâce à des plateformes NFTs, l’artiste peut transformer son œuvre numérique en NFTs sans connaitre les fondamentaux de la blockchain.

Aujourd’hui, les institutions en promotion des industries créatives et culturelles doivent profiter des NFTs pour amorcer de nouveaux programmes d’autonomisation des femmes et de jeunes créatrices et créateurs, et pour développer cette industrie mourante qui a besoin de sang neuf.

Selon lui, pour que cela soit une réalité, il faut beaucoup d’éducation à tous les niveaux. Le sieur Dieng estime que la formation est la meilleure alternative pour y arriver. Ce qui va « permettre aux jeunes de comprendre les métiers qui tournent autour » des cryptos et du web3 en général. Mouhammed Dieng note que cela va faire comprendre aux autorités les perspectives possibles et les opportunités, créer des écosystèmes qui favorisent l’innovation et la créativité.

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