Le festival international du court métrage de Dakar communément appelé ‘’Dakar court‘’, dont la 7ème édition a été lancée lundi, est une »vitrine incontournable » pour les jeunes réalisateurs sénégalais, a affirmé le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et Patrimoine historique, Bakary Sarr.

‘’Ce festival est, pour notre pays, un véritable événement phare dans le domaine de la culture et du cinéma. Il se présente à nous comme un laboratoire ouvert au monde. Il incarne la richesse de notre diversité culturelle, le dynamisme de notre industrie cinématographique et la créativité sans borne de nos jeunes réalisateurs’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture à l’institut français de Dakar.

Devant un public venu nombreux soutenir l’équipe de »Cinémarekk » présidée par le jeune réalisateur sénégalais, Moly Kane, M. Sarr a réitéré le rôle de soutien de l’Etat du Sénégal qui encourage et promeut la production cinématographique, et particulièrement le court-métrage.

Plusieurs dispositifs de financement, de formation et d’accompagnement des jeunes talents sont mises en place par l’Etat, a-t-il fait savoir. Mais, selon lui, il est essentiel que chaque festival comme ‘’Dakar court’’ soit l’occasion de renforcer les liens entre les acteurs du secteur, de favoriser les échanges entre cinéastes de toutes les régions du monde.

S’exprimant sur le thème de cette édition de Dakar court, intitulé ‘’Cinéma et musique’’, le secrétaire d’Etat a souligné que ce sont deux arts en dialogue.

‘’De plus en plus, la musique devient un personnage à part entière, avec une influence profonde sur le récit. Elle se doit donc d’être pensée pour faire corps avec le film’’, a-t-il conseillé.

‘’Nous célébrons un évènement qui illustre année après année avec talent la vitalité du cinéma africain et que nous sommes fiers d’accompagner depuis sa création’’, a pour sa part dit le directeur de l’Institut français de Dakar, Laurent Viguié.

Selon lui, “Dakar court”, s’est imposé comme ‘’un modèle structurant, un laboratoire de l’avenir du cinéma et un lieu où naissent des collaborations’’.

Le président de »Cinémarekk », Moly Kane a annoncé le projet de construction de la maison du court métrage à Pikine dont l’ambition est de le voir dupliqué partout au Sénégal par l’Etat.

Pour cette septième édition, un hommage a été rendu au cinéaste, photographe et plasticienne franco-belge, Agnès Varda, décédée en 2019 et représentée par sa fille.

Son film ‘’Uncle Yanco’’, un portrait reportage sur son oncle Jean Varda, peintre, a été projeté.

Le réalisateur sénégalais, Ousmane William Mbaye, a été aussi honoré avec la projection de son film ‘’Fer et verre’’, un portrait de la plasticienne sénégalaise Anta Germaine Gaye.

Les onze films courts métrages en compétition sont projetés à partir de mardi avec quatre films d’école cette année.

Une table ronde autour du thème ‘’Cinéma et musique’’ est prévue, jeudi, à 10 heures à l’institut français de Dakar.

Un focus dédié au court-métrage colombien est aussi inscrit au programme de cette 7ème édition.

Le jury officiel de la compétition est présidé par le cinéaste sénégalais Moussa Sène Absa.

aps

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