Au Sénégal, les forces de défense et de sécurité ont procédé, ce mercredi 26 juin, à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La contrevaleur de cette marchandise est estimée entre 400 et 700 milliards F CFA.
La carbonisation de cette importante quantité de stupéfiants a été faite sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque, en présence du secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de plusieurs responsables de la sécurité publique et des autorités administratives du département de Rufisque.
Rapportant les statistiques concernant les quantités de drogue, le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a admis qu’«il est difficile de globaliser le tout. Mais la drogue incinérée, nous pouvons l’estimer à environ 400 et 700 milliards F CFA. La drogue incinérée couvre la période des deux dernières années, de juin 2022 à juin 2024 ».
Il s’agit, selon lui, de près de 4 t de chanvre indien, plus de 7 t de cocaïne, 901 g d’héroïne, un peu plus de 56 kg de haschichs, 7 251 pilules d’ecstasy, 900 g de méthamphétamine, 91 g de crack, 4,5 t de kétamine et 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques.
Quid de la provenance de ces drogues ?
Le commissaire Sène estime que pour la cocaïne, l’essentiel provient de l’Amérique du Sud et la plus grande partie des saisies est effectuée par la voie maritime, même si des prises ont été opérées sur la voie terrestre.
Pour le cannabis, dit-il, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région.
S’agissant, par ailleurs, des autres variétés de drogue, elles viennent de la sous-région et au-delà du continent, à en croire toujours le patron de l’Ocrtis.
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