Dans un message virulent posté sur sa page Facebook, Adama Camara, une figure de l’opposition sénégalaise, a exprimé son mécontentement suite à la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Camara dénonce l’usage de pouvoirs exceptionnels qui, selon lui, s’affranchissent des lois et décisions constitutionnelles, qualifiant cette démarche de “honteuse et dangereuse”.
L’opposant accuse le gouvernement sortant de reconnaître implicitement son incapacité à remporter les élections face à une opposition persécutée, une jeunesse désespérée, et des citoyens réprimandés. 
Il pointe du doigt la répression, l’impunité, l’acharnement, et la justice à deux vitesses comme les marques laissées par la gouvernance actuelle.
Selon Mr Camara, le régime aurait été pris au dépourvu par ses propres stratégies, notamment des sondages biaisés et la séquestration arbitraire de candidats de l’opposition. 
Il critique également le mode de désignation des candidats sans primaire, dénonçant des manipulations et des manœuvres politiciennes orchestrées par la coalition Bby.
Le slogan de la continuité, les méthodes de désignation des candidats, ainsi que les manœuvres politiciennes, révèlent, selon Camara, les intentions téléguidées et programmées du gouvernement.
Depuis que l’opinion publique a exprimé son désir de rompre avec la partisanerie aveuglante et la corruption, la peur aurait changé de camp, affirme-t-il.
Adama Camara souligne le non-respect des engagements de Macky Sall quant à l’érection d’un État de droit, citant le report/annulation de l’élection présidentielle comme la dernière preuve en date. 
Il accuse le président d’être soutenu par des obligés du ventre et des encagoulés alimentaires.
Dans sa conclusion, Camara appelle à la réduction des pouvoirs du président de la république, critiquant un régime hyper présidentialiste où le président détient une autorité quasi-absolue sur toutes les institutions. 
Il met en garde contre des calculs politiciens excessifs et promet la résilience de l’opposition.
La décision de Macky Sall de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 continue ainsi de susciter des réactions passionnées, alimentant le débat sur la démocratie et la gouvernance au Sénégal.
sene1
Part.

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