Ils étaient dix députés en 2017, à se positionner comme comme plus fort reste. On peut citer le Parti de la Vérité et du Développement avec Sokhna Dieng Mbacké, de Yessal Senegaal avec Modou Fada Diagne, de l’Union citoyenne Bunt Bi de Théodore Chérif Monteil, Cpje/Nak Leer de Demba Diop.
Lpd d’Ibrahima Abou Nguette de And Saxal Liguey avec Aïda Mbodj, Osez l’Avenir de Aïssata Tall Sall du Pôle alternatif /3e voie de veux Cheikh Tidiane Gadio, de Kaddu Askanwi avec Abdoulaye Baldé et enfin Ndawi Askanwi d’Ousmane Sonko.
Ce dernier qui vient apporter sa touche avec des révélations evec un verbe franc et sans pitié.
Fraîchement élu député, Ousmane Sonko a décidé de redistribuer les 2/3 de son salaire à la pouponnière de Kaolack et aux femmes transformatrices de la Casamance.
D’ailleurs, il a été suivi par l’actuel ministre de l’éducation, qui fut également son collègue à l’assemblée nationale.
Entre déballages et révélations, l’actuel premier ministre qui devra tenir sa déclaration de politique générale a marqué son passage à l’assemblée sa présence qui doit être partagée entre souvenirs et projections.
L’ancien inspecteur des impôts, il faut le rappeler , intervenait très souvent devant le pupitre et devant ses collègues, sur l’exploitation des ressources naturelles ainsi que la transparence et la gestion du pétrole, de l’exploitation du zircon, des exonérations fiscales entre autres. Mais Ousmane Sonko n’a pas seulement les ambitions parlementaires.
Il tente l’aventure face à l’ancien président Macky Sall.
En septembre 2018, il publie un livre programmatique, « Solutions » dans lequel il livre un diagnostic des problèmes sociaux et économiques du Sénégal, déclinant ses propositions. Sa candidature à l’élection présidentielle est validée en janvier 2019.
Ousmane Sonko internationalise progressivement le Pastef avec ses tournée dans la diaspora.
Ils parlent aux Sénégalais qui répondent présents en faisant don de soi pour montrer leur attachement au projet.
Au terme de la présidentielle de 2019, il termine à la troisième place de l’élection présidentielle du 24 février 2019 avec plus de 687 000 voix soit 15,67 %, derrière l’ancien président Macky Sall et l’ancien Premier ministre Idrissa Seck.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de l’assemblée nationale à l’élection récente en passant par les dossiers judiciaires avec leurs multiples rebondissements.
Mais actuellement, c’est sur Bassirou Diomaye Faye président de la République, qu’Ousmane Sonko a placé sa confiance pour conduire les destinées du pays (lui-même, n’étant pas candidat en 2024).
Le tandem Diomaye – Sonko est donc né avec le projet sur 273 pages et 15 chapitres.
« Notre vision est de faire du Sénégal une nation juste, prospère, souveraine et ancrée dans des valeurs fortes. Cette vision prône la nécessité de trouver de nouvelles voies de développement économique et social du Sénégal se fondant sur les valeurs que sont : le Patriotisme, le Travail, l’Éthique et la Fraternité ».
Telle est la vision déclinée par le projet et sur lequel Ousmane Sonko devra certainement s’appuyer lors de la déclaration de politique générale (DPG) qu’il prépare d’ailleurs, activement avec son gouvernement.
Il a même fait une communication ce mercredi lors du conseil des ministres en informant des préparatifs de cette séance d’échanges avec « ses anciens » collègues de l’assemblée nationale.
Il faut rappeler qu’actuellement, le Pastef n’est pas n’est pas majoritaire à l’assemblée.
Comment se présentera la situation face à la machine de Benno qui n’a désormais qu’une force parlementaire?
Ce qui ne doit pas, dès lors, déconcentrer le premier ministre, c’est de faire focus sur les urgences ( réduction du coût de la vie, transformation de l’agriculture, l’emploi des jeunes, le développement du tissu industriel basé sur la transformation avec la production et la promotion des champions industriels nationaux).
Ce qui restera un défi pour le premier ministre Ousmane Sonko, c’est de répondre favorablement aux attentes du « Gorgorlu » qui demande que le coût de la vie soit allégé.
Une motion de censure peut-elle être envisagée ?
Ayib Daffé pour sa part, considère que les députés, étant représentants du peuple, doivent suivre le vent du changement impulsé par les électeurs qui ont plébiscité le président Bassirou Diomaye Faye.
En attendant cette exercice tant attendu, le premier ministre, abordant la question, semble être prêt pour se jeter à l’eau.
dakaractu