Après la sortie du SUDES contre son éventuel parachutage à l’IFAN, le professeur Ismaila Madior FALL sort de son mutisme pour apporter des précisions.

Dans une note, l’ancien ministre de la justice n’y voit aucun inconvénient de rejoindre l’institut fondamental d’Afrique noire.

« Après avoir formé une cinquantaine de docteurs et des professeurs agrégés, présidé le concours d’agrégation de droit public du CAMES et accumulé une expérience gouvernementale décennale, j’ai considéré que, de retour à l’Université, je serai plus utile à la communauté universitaire en dirigeant des recherches sur divers sujets portant sur les politiques publiques et la gouvernance plutôt que de donner des enseignements sur les disciplines classiques que les professeurs que j’ai formés assurent de manière remarquable », a-t-il déclaré.

Ismaila Madior FALL ajoute, cet effet, avoir introduit une demande auprès du Recteur dont « seul un début d’instruction provoque des cris d’orfraie de syndicalistes à qui il faut rappeler l’histoire intellectuelle et la vocation pluridisciplinaire de l’IFAN, mais aussi la vocation hospitalière de celui-ci qui a fait sa réputation ».

« Les syndicalistes du SUDES, qui ont écrit ce communiqué fustigeant ma démarche, sont ou ignorants des règles qui régissent le statut des enseignants chercheurs ou de mauvaise foi.

Le Recteur ne peut pas et ne veut pas m’affecter proprio motu à l’IFAN. Il ne peut que soumettre ma demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision y relative », rappelle-t-il.

« La FAC donne un avis favorable, L’IFAN de même, des syndicalistes ne peuvent pas s’y opposer.

En cas de divergence d’avis, je m’acquitte de ma charge de professeur titulaire de classe exceptionnelle d’une demi journée par semaine. Et j’ai tout mon temps libre à moi », précise-t-il.

Il souligne cependant que c’est une profanation des traditions universitaires et de la décence de « ruer dans les brancards et de crier sur la place publique un avis d’opposition qu’on peut sereinement donner dans les instances appropriées », appelant ses collègues au respect des « usages et la liberté académiques ».

« Les règlements de comptes personnels n’ont pas droit de cité à l’Université », soutient-il.

walf

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