Des experts en eau et assainissement, venus de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso et des formateurs sénégalais ont visité vendredi la station de traitement des boues de vidange installée en bordure de mer à Tivaouane-Peul, dans le département de Rufisque.

Cette visite guidée est organisée au dernier jour d’une session de renforcement de capacités sur l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues de vidange, à l’initiative de l’association Africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) en collaboration avec l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (ONAS). La session de formation qui a démarré lundi dernier.

« Au cours de notre formation et de cette visite, nous avons pu apprendre les bases et les fondamentaux de l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues de vidange.

J’ai beaucoup apprécié la démarche des formateurs qui partaient de l’atteinte des objectifs », a dit Atangana Mvondo Armand Yannick, ingénieur urbaniste, chef du Service de l’eau et de l’assainissement de la communauté urbaine de Yaoundé (Cameroun).

L’expert camerounais, également ingénieur de suivi du contrôle et de l’exploitation de la station de traitement des boues de vidange de Yaoundé et Douala, intervenait à la fin la visite.

« La visite et la formation étaient enrichissantes et instructives », a déclaré Biokou Moufidatou Monchebolatan, ingénieure en assainissement, assistante cheffe de division eaux usées et boues de vidange à la Société de gestion des déchets et de la salubrité du Bénin

« Nous avons appris beaucoup de notions qui vont nous permettre, une fois de retour, de mieux améliorer nos méthodes de traitement de nos stations de traitement d’eaux usées et boues de vidange et les problèmes de conception et maintenance de ces stations », a-t-elle confié.

L’ingénieure béninoise a assuré que la formation leur a permis de discuter et d’apprendre comment faire face aux défis et de trouver des solutions pour une bonne exploitation des stations des boues de vidange.

Pour sa part, Aristide N’Goran, chargé de formation à l’Association Africaine de l’eau et l’assainissement, a magnifié cette formation qui a regroupé une douzaine d’experts et loué l’excellente qualité du contenu de cette formation animée par deux experts sénégalais.

« Nous sommes satisfaits des réponses très pratiques fournies par nos formateurs et nous avons l’espoir que les 12 experts formés ces jours vont mettre en pratique cette expérience dans leurs pays respectifs », a-t-il dit.

APS

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version