Didier Larroque, Consul général de la France, accrédité à Dakar est désormais le 1ier Conseiller de l’ambassade de France à Kinshasa chez le ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Ce départ après un tollé de contestations sur les refus de visas d’entrée en France et la lenteur des procédures, est-il un lueur d’espoir pour les demandeurs ?

Largement relayés par le presse nationale et internationales, les lenteurs autour de l’obtention du visa d’entrée en France, le coût des frais, le silence des autorités consulaires, mais surtout les rejets ou refus en série ont fini de créer une cascade de frustrations au Sénégal et même d’autres pays africains. Aujourd’hui pour certains l’annonce de Didier Larroque, Consul général de la France, accrédité à Dakar informant qu’est désormais le 1ier Conseiller de l’ambassade de France à Kinshasa chez le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, tombe comme une bonne nouvelle. Pourquoi ?.

Parce que des centaines voire des milliers demandeurs de visa d’entrée en France qui peinent, à décrocher même, un rendez-vous, là où d’autres qui avaient déjà, leurs demandes de visa dans le circuit, n’ont pas eu de réponse en retour, avaient fini par assimiler l’attitude consulaire française comme un refus fait à dessein pour bloquer ou fermer leurs portes aux africains.

Mais chose plus choquante, Didier Larroque, leur Consul général de la France, refusait de fournir la plus petite explication sur la floraison de demandes de visa, bloqués sans suite au niveau de ses services.

Loin d’être des migrants vers le continent européens, les plus impactés par cette situation anormale étaient souvent des hommes d’affaires, des étudiants, des malades, mais aussi des voyageurs événementiels.

Et devant ce silence assimilable à un mépris des autorités consulaires, la majorité des frustrés au-delà Consul général, Didier Larroque, tiraient même sur les services du Ministère des affaires étrangères de la France et les autorités sénégalaises. Car selon elle, cette posture du Consul de la France est assimilable à une sous estimation des Sénégalais demandeurs de visa et même une stratégie xénophobe qui cible les africains.

Aujourd’hui, les autorités françaises ont-elles repéré leurs erreurs ? Cette frustration des jeunes envers la politique française envers l’Afrique a-t-elle suscité un éveil de conscience de leurs dirigeants ? L’avenir nous le dira…


Didier Larroque nommé 1ier Conseiller de l’ambassade de France à Kinshasa : la fin de calvaire des demandeurs sénégalais de visa ?

leral

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version