L’explosion de la chaudière la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star), qui a déjà fait 4 morts, relance le débat sur l’inexistence d’unités de grands brûlés dans la plupart des structures sanitaires.

D’1 à 4 morts, le bilan de l’explosion de la chaudière de l’usine de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) ne cesse de s’alourdir. Les dernières personnes décédées dans l’explosion de la chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (Star) à Nébé, dans le département de Diourbel (Centre), avaient été transférées à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff et à l’hôpital Principal de Dakar. Alors que huit autres étaient pris en charge au Centre hospitalier régional Heinrich Lübke de Diourbel.

«Cet accident repose encore la question sur l’existence d’un plateau médical. Il n’y a qu’un seul service de grands brûlés à Principal, avec une capacité litière très faible. S’il y’en avait, on aurait pu sauver tous ces gens», note un spécialiste de la question. Qui regrette que ce service ne soit même pas prévu à l’hôpital Khadimoul Khadim qui a été inauguré il y a quelques temps.

Il faut savoir que l’explosion a fait d’énormes dégâts. Le ministre du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Kâ, a promis aux promoteurs et responsables de l’usine, un appui de l’Etat, sans autre précision, avant d’annoncer l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et élucider les causes de cet incident.

Construite à Nébé, un village situé dans la commune de Tokki-Gare, l’usine Star, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021. L’explosion de la chaudière de cette usine a provoqué dès sa survenue, un mort et neuf blessés.

seneweb

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version