Remise au goût du jour par la sortie de l’ancien ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall, l’affaire Fulbert Sambou/Didier Badji a encore occupé l’actualité ce mardi. Leurs proches ont encore fait face à la presse pour réclamer la lumière sur la disparition de ces deux militaires.

En sus, ils exigent l’audition de l’ancien ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall.

A entendre les proches des deux militaires, l’audition de l’ancien garde des sceaux est une nécessité pour faire la lumière sur cette affaire.

Dans une récente sortie médiatique qu’il a dû « corriger », Ismaïla Madior Fall affirmait que le dossier des deux sous-officiers est « inclus, en principe, dans la loi d’amnistie » portée par l’ancien régime. Suffisant pour l’avocat d’Amnesty International, Me Amadou Diallo, d’exiger une audition d’Ismaïla Madior Fall par la justice.

« Nous osons espérer que la justice prendra toutes les dispositions nécessaires pour qu’au moins Ismaïla Madior Fall soit entendu et que ce dernier soit dans les dispositions de se faire entendre par la justice.

Il le doit aux Sénégalais. Parce que sur la place publique, on ne peut pas dire de façon péremptoire que le cas de Didier Badji et de Fulbert Sambou est couvert par la loi d’amnistie et revenir le lendemain pour soutenir le contraire.

Cela révèle au moins une chose : c’est que M. Ismaïla Madior Fall sait quelque chose sur cette affaire », espère Me Amadou Diallo qui s’est confié à la presse lors d’un face-à-face avec les journalistes, tenue hier mardi à l’initiative des ressortissants des îles Bliss Kassa (Haère, Hitou, Niomoune, Diogué, Backassouk).

Les proches de Didier Badji et Fulbert Sambou exigeant la lumière, comptent sur la diligence des nouvelles autorités.

« Nous fondons un espoir pour que ces nouvelles autorités puissent nous édifier sur ce qui s’est passé.

Nous voulons savoir ce qui a ôté la vie à nos frères, parce que nous avons donné à l’État du Sénégal des enfants qui étaient en service», a dit le secrétaire aux relations avec les organisations de droits de l’homme et des associations de masse du Comité de gestion de prise des ressortissants des îles Bliss Kassa de la Casamance.

Alain Diédhiou. Le 18 novembre 2022, Didier Badji et Fulbert Sambou avaient été portés disparus.

Officiellement, il s’agirait d’une partie de pêche qui a mal tourné.

Sur les rochers du Cap Manuel, les enquêteurs partis à leur recherche n’avaient trouvé qu’un filet, des crevettes censées servir d’appâts, des chaussures et deux téléphones qui avaient permis de localiser leur dernière position.

Sur un autre registre, Dr Abdourahmane Diouf s’est prononcé sur la stabilisation de l’année académique.

A ce titre, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, se donne un délai de 15 mois, à partir de juillet 2024, pour arriver à rendre visibles les efforts visant à stabiliser l’année académique.

Il dit : « C’est le troisième lundi du mois d’octobre 2025, qu’on pourra constater ou pas si l’année a été stabilisée. Sur ces 15 mois, chaque université va essayer de respecter sa part du contrat, mais également le ministère par rapport aux universités».

Dans cette optique, il a également rappelé le séminaire sur la stabilisation de l’année, tenu en début juin, soulignant que beaucoup étaient « sceptiques » quant à la possibilité d’organiser cette rencontre. « Nous voulons enlever le mot impossible de notre vocabulaire, mais pour que cela puisse se faire, sachez que les solutions doivent venir de nous.

Les solutions que nous sommes en train d’adopter pour les mettre en œuvre dans le domaine de l’enseignement supérieur, ce ne sont pas des solutions du ministre, ce sont des solutions du sous-secteur de l’enseignement supérieur », a dit Abdourahmane Diouf, ajoutant que l’université est un secteur « extrêmement complexe » où chaque acteur a ses prérogatives, a son autonomie, et il faut que tout le monde mette du sien pour qu’on puisse arriver à des résultats acceptables pour l’opinion publique sénégalaise et pour ceux qui nous ont mandatés ».

rewmi

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