Au-delà des facteurs évoqués ci-haut (viol, masturbation, jeux de plaisir sexuel…), l’insatisfaction sexuelle peut être due à une maladie. Ces maux ont pour noms : frigidité, nymphomanie chez des femmes, hypersexualité pour des hommes, etc. entre autres.

LA FRIGIDITE, UNE MALADIE DES FEMMES
La frigidité est un terme qui fait référence, dans le langage courant, à une absence ou une diminution de plaisir pendant les rapports sexuels ou parfois à une insatisfaction sexuelle, selon Santemagazine.fr. Pour l’homme parlant sous le couvert de l’anonymat dans les témoignages, la fragilité est un sujet sensible en particulier dans les couples. Comme les règles douloureuses, la frigidité est aussi une maladie dont souffrent les femmes. Beaucoup sont ces femmes qui, au cours des relations sexuelles, n’éprouvent aucun plaisir, parce qu’elles ne mouillent pas et sont d’ailleurs dépourvues de toute envie sexuelle…

Les causes d’une frigidité sont multiples. Elles peuvent être organiques (infection, déséquilibre hormonal, prise de médicaments – antidépresseurs – et de toxiques, accouchement difficile, ménopause) ou psychologiques (peur d’une grossesse ou d’une maladie sexuelle, surmenage, stress, dépression, etc.).

LA NYMPHOMANIE OU L’ADDICTION AU SEXE
La nymphomanie est un trouble du comportement sexuel qui se traduit par une obsession pour le sexe. «Elle est nympho» : cette expression est souvent employée à tort pour désigner une personne avec un gros appétit sexuel. En réalité, il s’agit d’une maladie psychique en lien avec l’addiction, explique des spécialistes dans Santémagazine.fr.

Souvent on a une exagération du désir sexuel chez la femme atteinte de nymphomanie, une sorte d’addiction au sexe. C’est de la sexualité addictive, compulsive, ou hypersexualité. Étymologiquement, nymphomanie est la contraction de nymphe et de mania, soit la «folie des femmes». Ce mot est dérivé du grec «númphê» (femme, nymphe) et «manía» (fou). A titre d’exemple, une femme nymphomane peut avoir des difficultés à assumer ses désirs.

S’agissant des causes, alors qu’en matière de sexualité, «c’est surtout le soulagement qui est recherché», ce comportement peut être lié à un sentiment d’insécurité affective, une intolérance à la frustration, un débordement émotionnel, une difficulté à la stabilité conjugale, un isolement affectif ou social… et d’éventuelles raisons neuroscientifiques.

Quatre phases distinctes sont identifiées dans la nymphomanie. «Les psychiatres nord-américains R.C Reed et D. Blaine ont proposé dans leur description nosologique un découpage du cycle de l’addiction sexuelle selon quatre temps : Obsession : parce que la personne a des difficultés existentielles qu’elle n’arrive pas à gérer, elle va focaliser son mental sur le sexe. Cet envahissement de la sphère psychique arrive en réponse ; Ritualisation : cette idée de systémisation est toujours présente même si elle diffère en fonction des individus ; Agir sexuel : pour obtenir un soulagement temporaire de la souffrance existentielle ; Désespoir : dû à l’incapacité à se contrôler = sentiment d’impuissance».

HYPERSEXUALITE DES HOMMES
En guise de solutions quand on est nymphomane, «l’idée est de parler dans un cadre neutre et bienveillant, de trouver des solutions adaptées aux problématiques personnelles de l’individu, mais aussi de lui permettre d’apprécier une relation qui n’est pas sexuelle, afin de pouvoir transposer cette relation dans sa propre vie. Mais parfois, cette pathologie est difficile à dépister parce que les gens n’en parlent pas ou ne réalisent pas la gravité.»

Hypersexualité est aussi une autre exacerbation de l’activité sexuelle, surtout chez des hommes, à l’image de l’addiction au sexe, la nymphomanie, satyriasis.

sudquotidien

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