En politique les coups nous viennent souvent de là où on les attend le moins. Depuis quelques jours, il est fait état de la double nationalité de Karim Wade dans la presse. Et le débat enfle. S’il s’avère que le fils de Wade détient la nationalité Française.
Il serait, en principe, éliminé de la course à la présidentielle de février 2024. Pour l’heure, Karim Wade est passé le filtre des parrainages.
La Constitution Sénégalaise reste catégorique sur ce cas précis.
« Le candidat à la magistrature suprême doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise », stipule la loi fondamentale Sénégalaise. Karim Wade d’après certaines indiscrétions est toujours détenteur de la nationalité Française.
Seulement, le débat sur cette nationalité est soulevé à un moment où les partisans de Karim Wade s’y attendaient le moins.
C’est Thierno Alassane Sall qui vend la mèche. Et il menace de saisir les 7 sages pour trancher sur cette question de double nationalité. L’ancien ministre de l’énergie, lui, également candidat à la présidentielle de 2023 dixit, « Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle, serait toujours détenteur de la nationalité française, ce qui est en contradiction avec la Constitution de notre pays ».
Depuis ce débat soulevé, c’est la débandade chez les libéraux.
On apporte une série de précisions et de démentis. Dans un communiqué le PDS s’est insurgé contre cette sortie, la taxant d’inopportune. En ces termes, les libéraux ont tenu à apporter les précisions suivantes, « certains s’acharnent à tenter de discréditer Karim Wade, en soulevant des questions fantaisistes relatives à sa nationalité française.
Questionner la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa bi nationalité, est l’expression méprisable d’une discrimination ou d’une xénophobie qui n’honore pas certains candidats qui en sont à l’origine ».
Les jours à venir édifieront surement sur la polémique de cette double nationalité.
En attendant, le 20 janvier jour de publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle de février 2024, les débats continueront de plus belle.
pressafrik