Sa candidature validée par le Conseil constitutionnel, le leader de la République des valeurs (RV) ouvre un autre front. Selon Thierno Alassane SALL, diverses sources indiquent que « Karim WADE, candidat à l’élection présidentielle, serait toujours détenteur de la nationalité française ».

Cela étant en contradiction avec la Constitution du Sénégal, qui dispose que tout candidat à la magistrature suprême doit exclusivement être de nationalité sénégalaise, l’ancien ministre

Sa candidature validée par le Conseil constitutionnel, le leader de la République des valeurs (RV) ouvre un autre front.

Selon Thierno Alassane SALL, diverses sources indiquent que « Karim WADE, candidat à l’élection présidentielle, serait toujours détenteur de la nationalité française ». Cela étant en contradiction avec la Constitution du Sénégal, qui dispose que tout candidat à la magistrature suprême doit exclusivement être de nationalité sénégalaise, l’ancien ministre des Energies s’érige en bouclier.

« Nos investigations se poursuivent, car nul ne devrait transiger sur des dispositions explicites de la Constitution.

C’était déjà le sens de notre opposition à une éventuelle candidature à un troisième mandat du Président Macky SALL. Si une fausse controverse a pu être entretenue quant à l’application (au Président Macky SALL) des dispositions de l’article 27 de notre Charte fondamentale, les dispositions de l’article 28 ne comportent aucune dérogation et s’appliquent à tout candidat », indique Thierno Alassane SALL, dans un communiqué.

Selon lui, sa « non-participation au dialogue national était un refus d’entrer dans des petits arrangements entre politiciens, qui feraient sauter de nécessaires verrous visant à préserver la République d’individus au passif lourd ».

Ainsi, le leader de RV interpelle les Sénégalais leur demandant de ne pas permettre la violation de la Constitution du Sénégal.

« Les républicains et patriotes ne devraient pas détourner le regard sur de possibles violations de la Constitution, quelles que soient les alliances d’hier. Fermer les yeux sur une violation de dispositions de la Constitution, en raison de l’affiliation politique des intéressés, reviendrait à valider à rebours les velléités des théoriciens du “deuxième” quinquennat pour Macky SALL», écrit-il.

Avant Thierno Alassane SALL, Me Moussa DIOP avait fait de la double nationalité de Karim WADE un cheval de bataille, promettant de le signaler, en tant que candidat, au Conseil constitutionnel.

walf

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