Après l’annonce de sa démission du bureau du CNG, Doudou Diagne Diécko a expliqué les raisons d’une telle décision, lui qui soutenait la candidature de Bira Sène.
Il aura passé moins de trois jours dans la nouvelle équipe du CNG. Nommé par madame le ministre Khady Diène Gaye pour épauler Malick Ngom au poste de conseiller, Doudou Diagne Diécko a claqué la porte.
Le président de l’association des amateurs de lutte a déclaré que le ministre des Sports n’avait pas respecté le choix des acteurs de la lutte qui selon lui, était la reconduction de Bira Sène à la tête du CNG de lutte.
« La plupart des acteurs de la lutte voulait que Bira Sène soit nommé à la tête du CNG.
Lorsque madame le ministre nous a convoqué, nous lui avons proposé Bira Sène comme candidat idéal pour le poste de président du CNG car il a beaucoup fait pour la lutte. Si nous avons la VAR dans l’arène c’est grâce à lui. Cela a considérablement réduit la violence dans l’arène car les chutes sont désormais à revoir dans l’enceinte (…)
Le ministre a choisi Malick Ngom qui est affilié à PASTEF et c’est son droit.
Je l’ai appelé pour le féliciter mais je ne pouvais pas accepté d’être son conseiller car je ne soutenais pas sa candidature. Le ministre ne m’a même pas consulter avant de me nommer et c’est pourquoi j’ai démissionné ».
« Les lutteurs n’avaient pas le droit de voter… le ministre n’a pas respecté les textes »
Même si les acteurs de la lutte ont proposé des noms pour le poste de président du CNG, Mme Khady Diène Gaye a bien usé de son pouvoir discrétionnaire. Mais selon Doudou Diagne Diécko, le ministre a foulé au pied les textes du CNG en permettant aux lutteurs, souteneurs inconditionnels de Malick Ngom de voter.
« Madame le ministre n’a pas respecté les textes du CNG car elle devait uniquement consulter les présidents d’association (des amateurs, des managers, anciennes gloires ect..). Mais elle a consulté les lutteurs alors que ça ne devait pas être le cas car les lutteurs sont des pratiquants. On les paie pour lutter.
Il n’y a nulle part dans le monde où les pratiquants votent pour élire leur président, ni à la FIFA ni ailleurs” a-t-il assuré sur Wiwsport.