Découverte culturelle et écologique. Tel est l’exercice auquel se sont livrés des étudiants de l’université Jean Moulin Lyon III lors de leur visite à Yenne, il y a quelques jours. Un échange avec les élèves du lycée sénégalais de Yenne lancé il y a 12 ans et qui se perpétue, donnant l’occasion aux acteurs de bien s’imprégner de certaines facettes de la culture sénégalaise et de découvrir une partie de l’agroécologie de leur pays d’accueil.

Quelques jours passés à Yenne, département de Rufisque, et dans d’autres localités du pays, ont permis aux étudiants de l’université Jean Moulin Lyon III de s’enrichir sur les plans culturel et écologique.

C’est ce qui transparaît dans une note des organisateurs de cette visite d’étudiants français au Sénégal.

«L’échange culturel et écologique entre l’université Jean Moulin Lyon III et le Lycée de Yenne est un exemple inspirant de coopération internationale. En combinant la danse, la solidarité et le développement durable, ce programme continue de démontrer qu’il est possible de créer des ponts entre les cultures et de travailler ensemble pour un avenir meilleur», souligne-t-on dans le document.

Avant d’indiquer : «Les étudiants repartent avec des souvenirs inoubliables, des compétences nouvelles et une compréhension plus profonde des enjeux environnementaux et culturels, prêts à appliquer ces leçons dans leurs communautés respectives.»

Ces échanges, à l’initiative de Carine Calzat et qui sont «perpétués depuis douze ans, ont démontré l’importance de la danse et de la solidarité comme outils d’apprentissage et de rapprochement culturel».

La visite des étudiants français s’est articulée, après leur arrivée à Toubab-Dialaw, autour des axes suivants : l’immersion dans les familles et découverte de la culture locale, la formation en informatique et sensibilisation écologique, la découverte de l’agroécologie à la Ferme des 4 Chemins, la replantation de la mangrove à Joal, une sensibilisation écologique et un concert festif pour clôturer le séjour.

Un concert animé par l’artiste Agsila qui s’est tenu au Bureau africain des arts et techniques (Baat) à Yenne.

«Le vendredi 24 mai à 19h, les étudiants se sont retrouvés pour partager un moment festif avec la chanteuse sénégalaise Agsila, célébrant ainsi la fin d’un programme marquant pour tous les participants», informe-t-on encore.

«Ces semaines passées au Sénégal ont été une révélation.

La richesse des échanges, tant sur le plan humain que culturel, est inestimable. Nous avons appris autant sur nous-mêmes que sur les autres», a témoigné une lycéenne française.

«Les liens tissés au cours de ces années témoignent de l’impact positif de ces échanges et de leur potentiel à construire un avenir meilleur pour tous.

Grâce à ces programmes, les étudiants deviennent des ambassadeurs de la solidarité et du développement durable, prouvant que les initiatives locales peuvent avoir un impact global», a-t-on fait remarquer.

lequotidien

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