Le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International center of research on women (Icrw, ont lancé, samedi dernier, le projet «Behind the Scenes». Soutenu par la Fondation Mastercard, ce projet s’attaque aux profondes inégalités de genre qui freinent l’épanouissement des femmes dans le secteur créatif africain.

Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel. Et c’est pour répondre à cette problématique que le projet «Behind the Scenes» a été lancé au Sénégal, samedi dernier. Le projet a pour mission de s’attaquer à ce problème afin de trouver des solutions tangibles à ces inégalités.

Ce projet «ambitieux», porté par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International center of research on women (Icrw) et soutenu par la Fondation Mastercard, selon un communiqué, vise «à identifier et à surmonter les obstacles qui limitent la participation des jeunes femmes dans le secteur créatif africain».

Cependant, pour mener à bien ce projet qui couvre le Kenya, l’Ethiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, indique le communiqué, une approche collaborative impliquant des experts de haut niveau, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés a été mise en place. «Au Sénégal, le Larem et l’Isac joueront un rôle central dans la mise en œuvre du projet.

Ils travailleront en étroite collaboration avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative.

Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales», lit-on dans le communiqué. Lancé au Sénégal, le projet a récemment recruté 13 jeunes chercheurs dont 10 sont des femmes et un qui vit avec un handicap.

«Cette équipe diversifiée apporte des compétences en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, garantissant ainsi une approche globale pour atteindre les objectifs du projet», conclut le document.

Lequotidien

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