Les spéculations sur la nouvelle date de l’élection présidentielle vont bon train. Spécialistes, analystes et politiciens peinent à s’accorder sur un nouveau scrutin. De plus en plus, des voix discordantes s’élèvent pour donner leurs opinions sur les différentes interprétations des articles de la Constitution et du code électoral pour une possible organisation de l’élection présidentielle, à date échue.
Hier, lors de l’émission jury du dimanche sur les ondes de Iradio, le professeur Ameth Ndiaye arguait sur la faisabilité dans les meilleurs délais, de l’élection présidentielle. Pour l’universitaire, « en excluant Rose Wardini, en remettant de l’ordre dans sa liste, au lieu de 20 candidats, nous allons retourner à l’élection avec 19.
Mais juridiquement, rien n’empêche que se met en branle, mais tout simplement le processus électoral.
Et c’est là où je m’interroge souvent sur la pertinence de l’article 28 de la Constitution qui met en place l’exigence de la nationalité exclusivement sénégalaise ».
Abdoul Mbaye, quant à lui, a fait savoir sur le réseau social X que la seule date qui respecte la Constitution est le 25 février 2024.
Pour l’ancien Premier ministre de Macky Sall, la seule date qui s’impose et qui respecte le calendrier républicain est le 25 février. Ainsi, poursuit-il, » le Sénégal a un gros problème. Ne faisons pas semblant de l’ignorer, car cela ne nous sortira pas de la crise. La seule date pour le scrutin de l’élection présidentielle respectant la Constitution (art.31) et le code électoral (art L129) sous la contrainte absolue d’une fin de mandat le 2 avril, est celle du 25 février 2024, soit dimanche prochain », a posté l’ancien Premier ministre.
D’après l’ancien Premier ministre, il n’est pas aussi aisé de changer la date de l’élection présidentielle.
Pour lui, changer la date l’élection présidentielle reviendrait à déroger la Constitution. Abdoul Mbaye affirme baser son argumentaire sur des faits.
Dans la même veine, la directrice de l’ASEPEX, Zahra Yann Thiam est d’un tout autre avis. Sur ce , madame Thiam parle de tenir l’élection présidentielle le 17 avril 2024. Elle conseille de prendre un nouveau décret pour fixer une date de l’élection présidentielle.
L’avocat franco-sénégalais, Robert Bourgi a donné une date qui va à l’encontre de tous les autres intervenants sur cette question. Selon l’avocat, il serait difficile de tenir l’élection dans cette fourchette de temps. « Je ne m’imagine pas que l’élection puisse se tenir avant les mois de mai ou juin »,
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