Nous sommes dans un tournant décisif. Notre pays se prépare à des élections pour le moins symbolique. Pour la première fois, dans l’histoire le président sortant ne participera à la course au palais. Certainement, c’est l’explication qu’il faut donner au nombre pléthorique de candidats à la candidature.

Ils sont prêts de 70 dans les starting block. Mais Pour l’heure, il faut passer par le filtre des parrainages.

Tout est dans le méli-mélo. L’attente est stressante. Dans l’entonnoir du Conseil constitutionnel ne passent que ceux qui sont conformes à la norme. Déjà, le nombre « des victimes » commence à enfler.

le lot des recalés figurent : Cheikh Adjibou Soumaré, ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des affaires étrangères, lui également sous le magistère de Gorgui, pour ne citer que ceux -là.

Dans la césure, il y a un risque pour certain de tomber dans un précipice, et à jamais dans l’oubli.

Le cas d’Idrissa Seck, sûrement, est en train de secouer sa formation politique. Le leader de Rewmi est sommé à justifier ses parrainages. Idy, féru des campagnes à l’américaine n’a réuni que 38 497 parrains.

Ce chiffre est de loin insuffisant pour passer « l’entonnoir » du Conseil constitutionnel. Pour se faire, il faut avoir 0, 6% (soit 44 231 des électeurs) au minimum et 0, 8% (soit 58 975 des électeurs) au maximum des électeurs du fichier électoral.

Pour l’heure et dans la foulée, le Conseil constitutionnel continue son tri. Et au rythme où vont les choses, il faudra s’attendre à toutes les surprises.

pressafrik

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