Les embouteillages constituent un véritable calvaire pour les habitants de la ville de Dakar. Les Dakarois passent beaucoup de temps dans les embouteillages que sur leur lieu de travail. Ce que déplorent des travailleurs qui ont eu du mal à cacher leur amertume.

Nombreux sont les Dakarois qui disent passer plus de temps dans les embouteillages que sur leur lieu de travail. Une description surréaliste de la situation qui colle pourtant parfaitement avec ce que vivent chaque jour plusieurs milliers de Dakarois.

Une situation qui s’explique par la forte concentration de la population dans la capitale.

Certains passagers ont tendance à continuer leur route à pied pour éviter d’être en retard. Avec cette reprise des cours des élèves, les choses sont devenues plus difficiles.

Au rond-point de Colobane vers les alentours de 15 heures, les voitures circulent à pas de tortue et les motos, plus pressées que les conducteurs de voitures. Ousmane Diop un citoyen rencontré n’a pas caché son mécontentement.

« Cela fera bientôt 10 minutes que je suis au niveau de cette route et j’ai un rendez-vous important.

Si je passe par une autre route, le problème reste le même » a-t-il dit. Il explique que s’il rate son rendez-vous ça risque de lui porter préjudice. Ibrahima Seck un fonctionnaire. Il indique qu’il est habitué à ces embouteillages surtout vers cette heure : « Il est difficile de ne pas être en retard avec ces embouteillages, surtout au niveau de Colobane car c’est tout un problème pour sortir d’ici.

C’est une nécessité d’avoir une voiture mais souvent cela cause problème car nous ne pouvons pas descendre de la voiture pour marcher », se plaint notre interlocuteur.

Les chauffeurs de taxi ont aussi du mal avec ces embouteillages : « Nous rencontrons beaucoup de problèmes au niveau du rond-point de Colobane, la circulation est lente. Nous n’arrivons plus à avoir beaucoup de clients à cause des embouteillages, nous sommes vraiment fatiguées de ces embouteillages. » Amdy un autre chauffeur de taxi embouche la même trompette.

« Nous passons beaucoup trop de temps sur les routes, la circulation n’est pas facile et il est difficile d’avoir plusieurs clients dans une même journée ».

Les heures de pointe, il est très difficile pour les travailleurs, les élèves, les conducteurs de circuler. Chacun plus pressé que l’autre.

rewmi

Part.
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