« Je suis l’aide entraîneur » ! C’est ainsi qu’il a voulu se présenter au micro de wiwsport, seul média sénégalais présent lors de sa première séance d’entraînement avec les Lions en partance pour la Coupe du Monde, hier. L’objectif, son plan de travail et analyse du beach soccer sénégalais, Claude Barrabé en parle dans cet entretien exclusif.

Quelle est la raison de votre venue au Sénégal ?

Je connais le Sénégal très bien. Je suis venu ici en 2016 avec la FIFA (il avait anime un stage avec les entraîneurs sénégalais) . Je connaissais bien l’ancien entraîneur, je connais le nouveau, le DTN, Chita aussi. Ma venue est fraternelle avant tout. Si je ne voulais pas, je ne serais pas venu.

Je viens parce que je sens aussi que cette équipe a besoin d’autre chose avec Mamadou Diallo. Si je peux apporter ma pièce à l’édifice, je pense que cette équipe peut aller loin.

Demi-finaliste de la dernière édition, le Sénégal peut-il prétendre au titre ?

Poser moi la question dans un mois, je vous répondrai. C’est ma première journée, c’est difficile pour moi de répondre. Ce que j’ai vu en Russie, dans différents tournois… Si les joueurs sont attentifs et captent le message, je pense que dans le dernier carré, on peut y être.

Après, gagner la coupe du monde ce serait prétentieux de ma part et manquer de respect aux autres nations. Sachez que les autres pays travaillent. Le Sénégal peut faire valoir ses qualités et je suis là pour apporter un plus.

Vous les avez décrits comme des avions volants. Quels sont les atouts des Lions du sable ?

C’est puissant sur le sable. Ça va très vite quand ça récupère. Dans la transition offensive, c’est puissant, ça percute au sol. Physiquement, ce sont des monstres. J’espère qu’ils seront aussi forts qu’en Russie. Je vais essayer d’apporter une petite touche tactique surtout dans l’animation défensive, il faut qu’ils travaillent.

Et surtout être lucide devant les buts. Mais je ne vais pas enlever leurs qualités, au contraire, je vais l’accentuer et bien sur leur montrer qu’ils sont capables de battre les meilleures nations du beach soccer. Ils l’ont déjà fait sans moi, je vous rassure.

Mais c’était il y a deux ans, il y a eu un changement d’entraîneur, des joueurs qui sont partis et d’autres qui viennent d’arriver. Tout cela fait partie de la nouvelle génération.

Que pensez-vous du beach soccer sénégalais ?

Je suis amoureux de ce sport qui ne véhicule que valeurs d’abnégation, de solidarité et d’effort. J’étais à l’entraînement, j’ai tout vu. Ce sont des joueurs qui ne lâchent jamais rien, qui vont à fond, qui se donnent, pour leur famille, la fédération, le pays.

Parce qu’ici, j’ai remarqué qu’on est fier d’être sénégalais. Ça s’est important. Cette fierté il faut le retrouver sur le sable.

wiwsport

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version