Pour promouvoir la collaboration au sein de l’industrie pétrolière et gazière et stimuler la coopération énergétique, le Président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (Aec, sigle en anglais) a effectué une visite de travail au Sénégal.

A cette occasion, M. NJ Ayuk a rencontré le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop, et les principales parties prenantes du secteur.

La Chambre africaine de l’énergie (Aec, sigle en anglais) veut que le Sénégal, suite à la livraison du premier baril de pétrole, devienne le centre régional de l’énergie.

En ce sens, son Président exécutif a effectué une visite de travail au Sénégal, en rencontrant le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop, et les principales parties prenantes de l’industrie pétrolière et gazière, dans le but de promouvoir la collaboration et l’investissement dans le secteur.

«L’Aec a engagé des discussions productives avec le ministre Diop, en se concentrant sur les questions essentielles qui stimuleront la croissance et la durabilité de l’industrie pétrolière et gazière du Sénégal.

Les discussions ont porté sur les stratégies visant à accroître le potentiel local, c’est-à-dire à faire en sorte que les citoyens sénégalais bénéficient des ressources naturelles du pays grâce à une plus grande participation des entreprises et des travailleurs locaux dans l’industrie.

En outre, les discussions ont porté sur les possibilités de renforcer la coopération entre les parties prenantes, notamment les agences gouvernementales, les compagnies pétrolières internationales et les entreprises locales, sachant que la collaboration est essentielle pour stimuler l’investissement et le progrès dans le secteur.

Des initiatives visant à améliorer l’industrie pétrolière et gazière du Sénégal ont également été explorées, dans le but d’améliorer les performances globales de l’industrie», selon un communiqué.

Cité dans le document, le Président exécutif de l’Aec considère que «la première production de pétrole du Sénégal est une étape historique, tant pour le pays que pour la région Msgbc au sens large». «Nous prévoyons que le début de la production de gaz cette année renforcera encore l’attractivité du marché.

Nous soutenons l’appel du Président Faye en faveur d’une transition juste en matière de combustibles fossiles, en soulignant la nécessité de remédier au déséquilibre des nations occidentales qui limitent les combustibles fossiles en Afrique tout en continuant à utiliser des sources plus polluantes.

Nous sommes solidaires du Sénégal dans la promotion de conditions équitables de transition énergétique et restons déterminés à travailler avec les parties prenantes pour stimuler l’investissement et la croissance dans le secteur énergétique sénégalais», a déclaré NJ Ayuk.

En tant que porte-parole du secteur africain de l’énergie, l’Aec continue de plaider en faveur du développement du pétrole et du gaz en Afrique.

En effet, explique-t-on, «les ressources abondantes de l’Afri­que, estimées à 125 milliards de barils de pétrole prouvés et 620 trillions de pieds cubes de gaz naturel prouvés, offrent au continent la solution dont il a besoin pour accélérer l’industrialisation, l’électrification et la croissance économique in­clu­sive.

Le Sénégal adopte la bonne approche du développement à cet égard et l’Aec reconnaît les efforts constructifs du gouvernement pour favoriser la collaboration et l’investissement».

Pour rappel, «dans une étape importante pour le pays, le Sénégal a atteint la première production de pétrole dans le champ pétrolifère de Sangomar en juin 2024.

Avec une capacité de 100 000 Barils par jour (Bpj), le projet introduit non seulement une source de carburant fiable et abordable pour le pays, mais positionne le Sénégal comme un producteur africain majeur».

Développé dans le cadre d’un partenariat entre Petrosen et la société d’exploration et de production Woodside Energy, le projet Sangomar démontre, d’après NJ, «le rôle vital que joue la collaboration dans la réalisation d’un double objectif : assurer la sécurité énergétique tout en faisant progresser la transition énergétique en Afrique.

Ce projet, ainsi que le projet de Gnl de Greater Tortue Ahmeyim (Gta) dont la première production de gaz est prévue pour cette année, montre comment le pétrole et le gaz peuvent servir de catalyseur pour le développement durable en Afrique.

Premier projet d’exploitation pétrolière offshore à grande échelle au Sénégal, Sangomar témoigne de la valeur de la collaboration industrielle dans le développement de projets en eaux profondes. La première phase du projet comprend un Fpso Léopold Sédar Senghor situé à 100 km au large des côtes sénégalaises, avec une capacité de 100 000 Bpj.

Tout au long de la première phase, 23 puits seront forés et les opérations sont déjà en cours».

Au-delà de Sangomar, précise l’Aec, «le prochain projet à l’horizon sénégalais est Gta, qui devrait commencer ses activités au quatrième trimestre de cette année. Le projet -développé par un partenariat comprenant les majors de l’énergie Bp et Kosmos energy, Petrosen et la société mauritanienne Smh- a une capacité de production de 2, 3 millions de tonnes dans sa première phase.

Situé à la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie, le projet a établi une référence solide pour les développements énergétiques collaboratifs en Afrique.

En plus de la collaboration, Gta devrait galvaniser la production d’énergie propre dans la région Msgbc. Le projet illustre l’engagement du Sénégal et de la Mauritanie à exploiter leurs ressources en gaz pour le développement durable, servant de catalyseur à la transition énergétique juste de la région.

A l’heure où les nations occidentales appellent à la fin de l’utilisation des combustibles fossiles, les projets Sangomar et Gta soulignent tous deux la valeur critique de ces ressources en Afrique.

Les projets pétroliers et gaziers transforment déjà l’économie sénégalaise.

Nonob­stant les possibilités d’approvisionnement en énergie, des projets tels que ceux de Sangomar et de Gta constituent une source cruciale de revenus, tout en créant des milliers d’emplois et d’opportunités commerciales connexes.

Ces projets ont également démontré la capacité du Sénégal à entreprendre et à gérer des projets énergétiques de grande envergure».

lequotidien

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