Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique (METE) a révélé que le gouvernement du Sénégal va mettre en œuvre de grands programmes consacrés à la lutte contre l’érosion côtière sur le littoral pour sauvegarder les habitations des zones impactées
« Nous allons vers de grands programmes uniquement consacrés à la lutte contre l’érosion côtière sur le littoral sud et nord mais de concert avec les autres ministères sectoriels concernés », a souligné Daouda Ngom lors d’un entretien accordé à la presse.
Poursuivant son allocution, il a renchéri que « l’érosion côtière préoccupe vraiment les autorités de ce pays.
Le gouvernement considère l’érosion côtière comme un défi à prendre à bras le corps ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a, dans cette dynamique, indiqué que l’Etat du Sénégal a mis en place la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières. « Cette stratégie nous permet de connaitre les zones les plus sensibles à l’érosion côtière et les solutions à apporter », a-t-il expliqué.
M. Ngom qui est d’avis que les instruments visant à lutter contre l’érosion côtière « sont là » a ajouté que « nous travaillons également sur l’observatoire national du littoral qui va nous aider dans la production de données, le partage de données et informations sur le littoral, en plus d’un système d’alerte précoce avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) ».
Par ailleurs, a-t-il indiqué, les conclusions de la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les dépendances du Domaine public maritime (DPM) de la région de Dakar vont permettre d’enrichir la loi sur le littoral qui n’est toujours pas adoptée.
Toutefois, la lutte contre l’érosion côtière coûte chère. Pour preuve, Daouda Ngom cite l’érection en cours de la digue de protection de l’île de Gorée pour un montant de 9 milliards de francs CFA.
VivAfrik