«En sa qualité d’associé majoritaire et de gérant statutaire, signataire du contrat de surplus, il était la seule personne habilitée à recevoir ce montant au nom de la société», signale les avocats de S. S. F dans les colonnes du journal Le Témoin, qui relate l’affaire dans son édition de ce mercredi.
En menant ses investigations, S. S. F découvre que le reliquat a été payé à M. Nd. et A. Nd. via la Banque islamique du Sénégal (BIS). Et que ces derniers, qui sont les enfants d’une haute autorité du régime en place, ont présenté à la BIS des actes notariés modifiant les statuts.
«Ces faits sont manifestement constitutifs des délits de faux, usage de faux en écritures publiques authentiques, de manœuvres frauduleuses quelconque et de défaut de qualité au sens des dispositions de l’article 379 du Code pénal réprimant le délit d’escroquerie», signalent les avocats de S. S. F, qui ont saisi le procureur de la République d’une plainte le 6 septembre 2021.

La plainte est dirigée contre A. Nd, M. Nd et X. Elle vise les délits d’escroquerie et de faux en écritures publiques authentiques. Elle a été transmise le 24 septembre 2021 à la Section de recherches de la gendarmerie. Mais depuis dix ans, le dossier n’avance pas. Le Témoin renseigne que les avocats du plaignant ont relancé le procureur de la République à travers une correspondance datée du 14 juin 2022.

Le journal rapporte que «certains pontes du régime mettent une pression d’enfer pour empêcher la manifestation de la vérité». Pendant ce temps, souligne Le Témoin, la victime présumée fait l’objet de menaces et d’intimidations. Son véhicule a été saboté à deux reprises. La dernière fois date du 18 juillet. En roulant avec sa voiture, il remarque que la roue gauche n’est pas stable. Après vérification, il se rend compte que quatre écrous sur les cinq ont disparu. Un huissier a fait le constat.

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