Après plus d’une année, qui a vu la signature du décret octroyant aux populations 4 ha pour l’extension du cimetière de Pikine, le collectif « Sama Suuf Ma Yok Sama Armeel » revient à la charge.
Pour Daouda Guèye et ses camarades, la signature de ce décret le 11 août 2021 doit être le prolongement logique d’une revendication qui a longtemps duré. “Depuis que le président Macky Sall a signé ce décret, nous avons constaté une latence de la part de l’autorité de la ville de Pikine, en l’occurrence le maire Abdoulaye Timbo. Après la délibération par le Conseil municipal de la commune de Pikine Ouest, il est maintenant du ressort de la ville de Pikine de conduire les travaux avec les services de l’État, notamment l’Agetip.
Par ailleurs, la solution conjoncturelle consistant à donner simplement les 4 ha, n’est pas suffisante. Il faut, selon le collectif, une solution durable qui leur permettra de disposer d’une fourchette de terre pouvant accueillir des corps pendant de nombreuses années. Il faut pour ce faire, un aménagement spécial. “Le maire nous avait même dit que les travaux allaient débuter au mois de décembre 2021 et qu’ils ne franchiraient pas 7 mois. Malheureusement, nous constatons que l’autorité n’a encore levé le petit doigt pour débuter ce chantier”, regrette Daouda Guèye, membre du collectif et porte-parole du jour lors du point de presse tenu ce dimanche devant le cimetière de la ville de Pikine.
Ce qui a aggravé la situation du cimetière de Pikine, c’est la masse qui vient notamment d’autres zones du département notamment Guédiawaye qui n’a pas, aussi, achevé les travaux de ces lieux de culte.
Le collectif lance un appel au maire Abdoulaye Timbo qui fait la sourde oreille depuis qu’il a été saisi à travers une lettre, de presser le pas pour statuer sur le sort des populations de Pikine inquiètes. Le collectif n’exclut pas de faire recours à d’autres formes de lutte…
leral
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