Les quotidiens parvenus ce jeudi 7 décembre à la rédaction de Maderpost, s’interrogent sur le financement de partis politique, le système de parrainage des candidats à la présidentielle 2024 et divers sujets entre autres.
REVUE DE PRESSE – La démocratie sénégalais reste fragilisée par l’absence de transparence dans le mode de financement de ses partis politiques, nonobstant l’existence de la loi 81 du 6 mai 1981 relative au financement des partis politiques, adoptée sous le magistère du président Abdou Diouf. Ce qui fait remarquer SudQuotidien, les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pouvoir, « quand Diouf, Wade Macky parrainent le statut quo » pour ne pas renforcer financièrement leur position.
En revanche, le dépôt des parrainages des candidats déclarés va démarrer le 12 décembre prochain, première étape pour tamiser les candidats. Mais avant cela, Bés bi (le jour) revisite les motifs d’irrecevabilité des candidatures et met en « var », « les pénalités de 2019 ». En effet, sur la centaine qui avait retiré leurs fiches à la Direction générale des élections (DGE), « moins de 30 avaient déposé leurs parrainages, 22 avaient été rejetés pour divers motif ».
Les Echos notent que cette élection présidentielle de 25 février 2024 regorge de beaucoup de cas particuliers, si « Karim Wade en roue libre, Diomaye Faye entre les mains des 7 « Sages », du conseil constitutionnel, nous disent-ils. Selon Birame Sène, Directeur de la formation de la Direction générale des élections (DGE), « l’amende de 138 milliards de Karim Wade ne constitue pas un frein à sa candidature ».
Evoquant l’article L28 code électoral, il précise que le fils de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012), a « bénéficié d’une grâce présidentielle en 2016, la durée des 3 ans après la date de grâce est largement dépassé ». Par contre, le cas de B.D. Faye, une éventuelle candidature d’un membre de l’ex Pastef (dissout), M. Sène affirme que le code électoral n’a pas traité ce cas donc, « ce sera au conseil constitutionnel de trancher », assure-t-il.
Dans un autre sens, le journal revient sur l’affaire Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko, « la mise en état terminée à la cour suprême ». La balle est désormais dans le camp du parquet général, informe-t-il.
WalfQuotidien transfert le débat aux tournées mouvementées des opposants, « pourquoi les convois sont stoppés », se demande-t-il. Une autorité sous couvert de l’anonymat s’est entretenue avec la parution, explique que « les candidats ne prennent pas souvent soin d’informer l’autorité décentralisée du lieu concerné, conformément à la loi », relate-t-il.
Dans une interview avec le président de la République des valeurs, l’Observateur souligne « un tas de vérités crues ». Candidat à la présidentielle de 2024, Thierno Alassane Sall soutient que « la défaite du camp présidentiel est une question de survie démocratique pour le Sénégal », dit-il avant de dénoncer : « le système de clé et des vérifications des parrainages est une farce », fulmine-t-il.
En se prononçant sur le cas du leader de l’ex-Pastef, « Je ne voyais pas d’autres issue au duel à mort que l’élimination du camp du pouvoir par la violence ou par l’élimination de Sonko », affirme-il.
Le Soleil place le curseur à l’inauguration du nouveau sanctuaire marial de Popenguine, prévue le 9 décembre 2023 « Après-demain la consécration ». En conseil des ministres, hier, mercredi, le chef de l’Etat Macky Sall a donné des directives pour un bon déroulement de l’événement, en présence de l’envoyé du Pape François, renseigne le quotidien national.
« Pfizer Afrique de l’Ouest, le scandale », retient Libération. En effet, d’après la parution, un micmac autour d’un plan d’épargne retraite de l’entreprise américaine, qui a liquidé sa filiale sénégalaise avant de s’installer au Maroc, à organiser son insolvabilité malgré les milliards brassés lors de la crise de la covid-19. En revanche, « elle a été condamnée par le tribunal de commerce à payer 577,618 millions de Fcfa aux ex-salariés qui peinent à rentrer dans leurs fonds ».
Sport avec la semaine des Lions, « revoila Pape Gueye et Ballo-Touré », s’exclame Stades quotidien. Apres 4 mois de suspension, le milieu de terrain sénégalais a rejoué à Marseille qui a remporté (3-0), hier à Olympico face à Lyon.
En Angleterre, Nicolas Jackson et les Bleus ont perdu (2-1) contre Manchester United, alors que, Fodé Ballo Touré a joué son premier match ce mercredi du côté de Fulham. Toujours en Premier League, Gana Gueye face à Newcastle ce jeudi, tandis qu’en, Arabie saoudite Habib Diallo reçoit Al-Ettifad.
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